Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "mollesse" du dictionnaire de français Littré
On reconnaît dans Racine [en une scène analogue à celle de Corneille] la même idée, les mêmes nuances que dans Corneille ; mais avec cette douceur, cette mollesse, cette sensibilité, et cet heureux choix des mots qui portent l'attendrissement dans l'âme
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Comm. Corn. Rem. Pertharite, II, 5)
Citations d'autres auteurs extraites de l'article "mollesse" du dictionnaire de français Littré
| Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
|---|---|---|---|
| La terre est partout, et jusqu'à des profondeurs considérables, composée de couches parallèles et de matières qui ont été autrefois dans un état de mollesse | BUFFON | Hist. nat. Preuv. théor. terre, Oeuvr. t. II, p. 25 | mollesse |
| J'ai vu Sous un faste imposant des corps dont la mollesse Faisait mentir le fer qui chargeait leur faiblesse | DELAVIGNE | Paria, I, 1 | mollesse |
| Le caractère de la musique était exprimé tour à tour par la précision et la mollesse des mouvements | STAËL | Corinne, VI, 1 | mollesse |
| Cela est d'une négligence, d'une mollesse de pinceau, d'une paresse de tête qui fait pitié | DIDEROT | Salon de 1767, Oeuvr. t. XIV, p. 371, dans POUGENS | mollesse |
| Que prétend la faiblesse étudiée de ce langage forcé [les paraphrases de l'Écriture sainte], cette violente expression qui met les lecteurs à la torture, pour ne produire que de la mollesse et de l'afféterie ? | GUEZ DE BALZAC | Socrate chrét. disc. 7 | mollesse |