Citation de FÉNELON extraite de l'article "éducation" du dictionnaire de français Littré

Rien n'est plus négligé que l'éducation des filles ; la coutume et le caprice des mères y décident souvent de tout ; on suppose qu'on doit donner à ce sexe peu d'instruction ; l'éducation des garçons passe pour une des principales affaires par rapport au bien public, et, quoiqu'on n'y fasse guère moins de fautes que dans celle des filles, du moins on est persuadé qu'il faut beaucoup de lumières pour y réussir

(François de Salignac de La Mothe FÉNELON, Éduc. des filles, 1)