Citations correspondant à « accroît » : 15 citations trouvées dans le Littré
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Qui va là ? heu ! ma peur à chaque pas s'accroît ! MOLIÈRE Amph. I, 1 qui-va-là
Ma douleur s'en accroît, ma honte s'en augmente VOLTAIRE Tancr. III, 4 en [2]
Ta tendresse inquiète accroît ta vigilance DUCIS Othel. II, 2 inquiet, ète
Le temps, qui accroît les forces, abrége les distances RAYNAL ib. VII, 18 distance
Tout mûrit par le temps et s'accroît par l'usage VOLTAIRE Loi nat. part. 2 mûrir
Du vrai comme du faux la prompte messagère, Qui s'accroît dans sa course.... VOLTAIRE Henr. VIII messager, ère
Arrière tout respect, forçons toute contrainte, Sa menace accroît plus ma fureur que ma crainte ROTROU Bélis. II, 1 arrière
N'est-ce pas un argument infaillible et très certain d'imperfection en ma connaissance, de ce qu'elle s'accroît peu à peu et qu'elle s'augmente par degrés ? DESCARTES Médit. III, 19 imperfection
Ce terme limité que l'on veut leur prescrire [à Polynice et à Étéocle], Accroît leur violence en bornant leur empire RACINE Théb. I, 5 limité, ée
D'un trait de ce poëme [la satire], en bons mots si fertile, Le Français, né malin, créa le vaudeville, Agréable indiscret, qui, conduit par le chant, Passe de bouche en bouche et s'accroît en marchant BOILEAU Art p. II vaudeville
J'ai de revenu clair trois cents bons mille francs, Et n'en dépense pas trois mille tous les ans ; Aussi mon tas s'accroît, il se renfle ! DESTOUCHES Dissip. III, 5 renfler
De l'estrade des grands descendant au vulgaire Le mensonge sans frein, sans pudeur, sans raison, S'accroît de bouche en bouche et s'enfle de poison VOLTAIRE Don Pèdre, III, 2 estrade
Une même lumière nous paraît partout : elle se lève sous les patriarches ; sous Moïse et sous les prophètes elle s'accroît BOSSUET Hist. II, 6 lever [1]
La surcuisson des chaux hydrauliques et des ciments accroît la cohésion des mortiers formés soit avec la chaux, soit avec les ciments surcuits DE VILLENEUVE Acad. des sc. Comptes rendus, 1869, t. LXVIII, p. 370 surcuisson
Le cultivateur doit en premier lieu prélever sur les récoltes la somme nécessaire pour se rembourser de ses avances annuelles et pour entretenir ses avances primitives, avec la juste rémunération de son travail et la juste compensation de ses risques ; c'est ce qu'il [Quesnay] appelle les reprises du cultivateur ; plus ses reprises sont assurées, plus la production s'accroît DE LAVERGNE Quesnay et ses maximes, Revue des Deux-Mondes, 15 avril 1867, p. 976 reprise