Qui va là ? heu ! ma peur à chaque pas s'accroît ! |
MOLIÈRE
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Amph. I, 1 |
qui-va-là |
Ma douleur s'en accroît, ma honte s'en augmente |
VOLTAIRE
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Tancr. III, 4 |
en [2] |
Ta tendresse inquiète accroît ta vigilance |
DUCIS
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Othel. II, 2 |
inquiet, ète |
Le temps, qui accroît les forces, abrége les distances |
RAYNAL
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ib. VII, 18 |
distance |
Tout mûrit par le temps et s'accroît par l'usage |
VOLTAIRE
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Loi nat. part. 2 |
mûrir |
Du vrai comme du faux la prompte messagère, Qui s'accroît dans sa course.... |
VOLTAIRE
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Henr. VIII |
messager, ère |
Arrière tout respect, forçons toute contrainte, Sa menace accroît plus ma fureur que ma crainte |
ROTROU
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Bélis. II, 1 |
arrière |
N'est-ce pas un argument infaillible et très certain d'imperfection en ma connaissance, de ce qu'elle s'accroît peu à peu et qu'elle s'augmente par degrés ? |
DESCARTES
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Médit. III, 19 |
imperfection |
Ce terme limité que l'on veut leur prescrire [à Polynice et à Étéocle], Accroît leur violence en bornant leur empire |
RACINE
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Théb. I, 5 |
limité, ée |
D'un trait de ce poëme [la satire], en bons mots si fertile, Le Français, né malin, créa le vaudeville, Agréable indiscret, qui, conduit par le chant, Passe de bouche en bouche et s'accroît en marchant |
BOILEAU
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Art p. II |
vaudeville |
J'ai de revenu clair trois cents bons mille francs, Et n'en dépense pas trois mille tous les ans ; Aussi mon tas s'accroît, il se renfle ! |
DESTOUCHES
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Dissip. III, 5 |
renfler |
De l'estrade des grands descendant au vulgaire Le mensonge sans frein, sans pudeur, sans raison, S'accroît de bouche en bouche et s'enfle de poison |
VOLTAIRE
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Don Pèdre, III, 2 |
estrade |
Une même lumière nous paraît partout : elle se lève sous les patriarches ; sous Moïse et sous les prophètes elle s'accroît |
BOSSUET
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Hist. II, 6 |
lever [1] |
La surcuisson des chaux hydrauliques et des ciments accroît la cohésion des mortiers formés soit avec la chaux, soit avec les ciments surcuits |
DE VILLENEUVE
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Acad. des sc. Comptes rendus, 1869, t. LXVIII, p. 370 |
surcuisson |
Le cultivateur doit en premier lieu prélever sur les récoltes la somme nécessaire pour se rembourser de ses avances annuelles et pour entretenir ses avances primitives, avec la juste rémunération de son travail et la juste compensation de ses risques ; c'est ce qu'il [Quesnay] appelle les reprises du cultivateur ; plus ses reprises sont assurées, plus la production s'accroît |
DE LAVERGNE
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Quesnay et ses maximes, Revue des Deux-Mondes, 15 avril 1867, p. 976 |
reprise |