De Vinius par là gagnant la bienveillance |
CORNEILLE
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Othon, III, 1 |
bienveillance |
Ma franchise surtout gagna sa bienveillance |
BOILEAU
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Poés. diverses, XXIII |
bienveillance |
Il n'en est pas de même des grands d'Europe, à qui la disgrâce n'ôte rien que la bienveillance et la faveur |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 102 |
bienveillance |
De Vinius par là gagnant la bienveillance, Il a su le jeter dans une autre espérance |
BEAUMARCHAIS
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Othon, III, 1 |
jeter |
Il n'y eut qu'une ambition qui fût capable de le toucher [M. de Turenne] : ce fut de mériter l'estime et la bienveillance de son maître |
FLÉCHIER
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Turenne. |
toucher [1] |
Vous m'avouerez, monsieur, que c'était là une étrange façon de me capter la bienveillance de M. Pennech |
ROUSSEAU
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Lettre à Hume, 10 juillet 1766 |
capté, ée |
Dieu fit en même temps que Daniel se concilia les bonnes grâces et la bienveillance du chef des eunuques |
SACY
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ib. Daniel, I, 9 |
eunuque |
Une figure agréable et prévenante qui n'inspire pas l'amour, mais la bienveillance, est ce qu'on doit préférer |
ROUSSEAU
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Ém. v. |
prévenant, ante |
Quelle merveille donc s'il [Darius] recherche de paix un prince [Alexandre] qui lui témoigne tant de bienveillance ! |
VAUGELAS
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Q. C. IV, 11 |
rechercher |
J'étais résolu de m'en tenir désormais aux liaisons de simple bienveillance, qui, sans gêner la liberté, font l'agrément de la vie |
ROUSSEAU
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Conf. X |
liaison |
Un coup imprévu de tempête civile et domestique jette sur des bords étrangers cette princesse infortunée qui l'honorait de sa bienveillance |
FLÉCHIER
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Mme d'Aiguillon. |
domestique |
Cette expression faveur, signifiant une bienveillance gratuite qu'on cherche à obtenir du prince ou du public, la galanterie l'a étendue à la complaisance des femmes |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Faveur. |
faveur |
Il semble que le trop grand empressement est une recherche importune ou une vaine affectation de marquer aux autres de la bienveillance par ses paroles et par toute sa conduite |
LA BRUYÈRE
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Théophraste, XII |
grand, ande |
Combien par là ne voit-on pas de mérites qui, par l'aliénation des coeurs ou par la contrariété des intérêts, bien loin d'activer la bienveillance et l'amour, excitent plutôt la jalousie et la haine |
BOURDALOUE
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Avent, 13 |
aliénation |
Combien par là ne voit-on pas de mérites qui, par l'aliénation des coeurs ou par la contrariété des intérêts, bien loin d'attirer la bienveillance et l'amour, excitent plutôt la jalousie et la haine ! |
BOURDALOUE
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Avent, 13 |
contrariété |
Ceux qui accusaient sa bienveillance [de l'abbé de Saint-Pierre] d'être froide et banale, ne pouvaient au moins la taxer d'être solitaire et personnelle |
D'ALEMBERT
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Éloges, l'Ab. de St-P. |
solitaire |
N'espérez plus de candeur, de franchise, d'équité, de bons offices, de service, de bienveillance, de générosité, de fermeté dans un homme qui s'est depuis quelque temps livré à la cour, et qui, secrètement, veut sa fortune |
LA BRUYÈRE
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ib. |
cour |
Si l'âme d'un homme ou sa nature a donné à son visage l'expression de la bienveillance, vous le sentirez.... ce visage est une lettre de recommandation écrite dans une langue commune à tous les hommes |
DIDEROT
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Ess. sur la peint. 4 |
recommandation |
Il pourrait même, sans un grand raffinement d'amour-propre, être humilié de cette bienveillance dédaigneuse, et se plaindre de ne faire à personne assez d'ombrage pour mériter au moins un ennemi |
D'ALEMBERT
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Élog. St-Aulaire. |
ombrage |
Combien de fois, entrant dans une assemblée, je me suis applaudi de voir étinceler la fureur dans les yeux des fripons, et l'oeil de la bienveillance m'accueillir dans les gens de bien ! |
ROUSSEAU
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Lett. à Beauchâteau, le 26 février 1763 |
dans |
Qu'il [un médecin qui plaidait contre les médecins de Lyon] aurait bonne grâce d'entrer dans votre collége avec la bienveillance de tous ses confrères, plutôt que par la fenêtre, à quoi il ne gagnerait que leur indignation particulière et la haine publique |
PATIN
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Lett. t. II, p. 343 |
fenêtre |
Le souris est une marque de bienveillance, d'applaudissement et de satisfaction intérieure ; c'est aussi une façon d'exprimer le mépris et la moquerie ; mais, dans ce souris malin, on serre davantage les lèvres l'une contre l'autre, par un mouvement de la lèvre inférieure |
BUFFON
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Hist. nat. hom. Oeuvr. t. IV, p. 298 |
souris [1] |