Belle contemplation vraiment ! |
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
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Mort de Socrate |
contemplation |
S'élever par ses maux à la plus haute contemplation |
BOSSUET
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Hist. II, 3 |
contemplation |
De peur que le goût de la contemplation ne m'attiédît sur l'exercice de mes devoirs |
ROUSSEAU
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Ém. IV |
attiédir |
Elle était sans y avoir songé de la plus sublime contemplation |
BOSSUET
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Oraison. |
contemplation |
Les anachorètes écrivirent de la douceur du rocher et des délices de la contemplation |
CHATEAUBRIAND
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Génie, II, V, 3 |
de |
Quel esprit ne se perdrait dans la contemplation de tant de merveilles ? |
BOSSUET
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2e sermon, Nativ. 1 |
perdre |
Je méditais cette nuit ; j'étais absorbé dans la contemplation de la nature |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Religion. |
méditer |
Malaval qui vient faire la leçon au monde et lui donner des idées nouvelles de la contemplation |
BOSSUET
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Ét. d'orais. II, 13 |
leçon |
M. Decazes, absorbé tout entier dans la contemplation de l'étiquette, des présentations, du tabouret, des préséances |
COURIER
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Lett. VIII |
présentation |
Sainte Thérèse s'abîme dans la contemplation de l'immensité de Dieu par les ravissements, les transports et les extases |
FLÉCHIER
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Panég. Ste Thérèse. |
ravissement |
Les esprits élevés à une haute contemplation et exercés durant un long temps à se mettre au-dessus des sens |
BOSSUET
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Connaiss. III, 14 |
élevé, ée |
De cette oraison simple où elle était déjà, Dieu l'enlève jusque dans la plus haute contemplation |
FÉNELON
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Serm. pour la fête de Ste Thér. |
enlever |
Philon a distingué deux ordres d'Esséniens : les uns s'attachaient à la pratique, et les autres qu'on nomme Thérapeutes à la contemplation |
DIDEROT
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Opin. des anc. philos. (Juifs). |
essénien |
Ces oratoires où elle a pleuré ses péchés et passé tant de jours et de nuits dans la contemplation des choses célestes |
FLÉCHIER
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Aiguillon. |
jour |
Un travail lassant, une contemplation continuelle étaient les principales règles de ceux qui s'engageaient à ce pieux institut |
FLÉCHIER
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Panég. II, 60 |
lassant, ante |
Si nous étions de ces intelligences célestes lesquelles, étant dégagées de toute matière, vivent d'une pure contemplation |
BOSSUET
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Réfut. catéch. Ferry, II, 2 |
matière |
Leur contemplation [des philosophes] s'évaporait en vaines pensées, et leurs paroles aussi peu solides qu'elles semblaient magnifiques .... |
BOSSUET
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Hist. II, 12 |
évaporer |
Parmi les sciences, les unes s'attachent à la seule contemplation de la vérité, et pour cela sont appelées spéculatives ; les autres.... |
BOSSUET
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Connaiss. I, 15 |
spéculatif, ive |
Je pourrais me jeter dans une plus haute contemplation du tissu des Écritures que Dieu a voulu composer exprès d'obscurité et de lumière |
BOSSUET
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Explic. de la proph. d'Isaïe, 3e lettre. |
tissu [1] |
Le goût de la solitude et de la contemplation naquit dans mon coeur avec les sentiments expansifs et tendres, faits pour être son aliment |
ROUSSEAU
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Rêver. d'un prom. sol. Prom. 9 |
contemplation |
Marie, avec saint Jean.... demeurait en perpétuelle contemplation, se fondant, se liquéfiant, pour ainsi parler, en amour et en désir |
BOSSUET
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Élévat. sur myst. XX, 9 |
liquéfier |
La prière, la contemplation, le travail de leur petit ménage partagent leur temps, à l'imitation des anciennes laures |
SAINT-SIMON
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I, 32 |
laure |
Il naît encore une opération de la liaison que l'attention met entre nos idées, c'est la contemplation : elle consiste à conserver, sans interruption, la perception, le nom ou les circonstances d'un objet qui vient de disparaître |
CONDILLAC
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Conn. hum. sect. II, ch. 2 |
contemplation |
La prière, la contemplation, le travail de leur petit ménage, et faire des paniers, partagent leur temps [des solitaires de Mortaigne] |
SAINT-SIMON
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I, 32 |
contemplation |
Quand tout ce nombre infini d'étoiles se lève au soir, et que tant de flambeaux inextinguibles s'allument en toutes les parties du ciel, qui est le stupide que la beauté d'un tel spectacle n'élève à la contemplation ? |
MALHERBE
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Le Traité des bienf. de Sénèque, IV, 23 |
inextinguible |
Absorbé par cette funeste contemplation [Moscou brûlant], il [Napoléon] ne sortit d'un morne et long silence que pour s'écrier : Ceci nous présage de grands malheurs |
SÉGUR
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Hist. Nap. VIII, 7 |
sortir [1] |
Le ministre, absorbé tout entier dans la contemplation de l'étiquette, des présentations, des tabourets, des préséances, ne nous méprise pas, à proprement parler, il nous ignore |
COURIER
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Lett. VIII |
étiquette |
Jusqu'à passer les nuits entières dans la contemplation des choses divines, jusqu'à s'exténuer et se ruiner le corps par leurs fréquentes et sanglantes austérités |
BOURDALOUE
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Pensées, t. I, p. 371 |
ruiner [1] |
Par une semblable exagération [sur la contemplation], les mystiques les plus sages inculquent sans cesse leur ligature ou suspension des puissances : si on les entend à la lettre, en certains états on n'est plus uni à Dieu par l'intelligence, par la volonté, par la mémoire, mais par la substance de l'âme |
BOSSUET
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États d'oraison, I, 8 |
ligature |
Les scolastiques demeurent d'accord que la plus parfaite contemplation de la nature divine est celle où on la regarde selon les notions les moins resserrées, comme celle d'être, de vérité, de bonté, de perfection |
BOSSUET
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Ét. d'orais. II, 16 |
scolastique |
On a pu remarquer ici [chez le nouveau mystique] une autre sublimité, c'est-à-dire une autre ignorance et un autre égarement de sa nouvelle contemplation |
BOSSUET
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ib. II, 13 |
sublimité |
Leurs purifications superstitieuses [des philosophes néo-platoniciens], enfin leur contemplation qui s'évaporait en vaines pensées, et leurs paroles aussi peu solides qu'elles semblaient magnifiques, imposaient au monde |
BOSSUET
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Hist. II, 12 |
purification |
Il [Dieu] a créé, dans le ciel, des esprits dégagés de toute matière, qui vivent et se nourrissent d'une pure contemplation ; c'est ce que nous appelons les anges, que Dieu a divisés en leurs ordres et hiérarchies ; et c'est de cette race que sont les démons |
BOSSUET
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1er serm. Démons, 2 |
hiérarchie |
La contemplation pure et directe ne s'occupe volontairement d'aucune image sensible, d'aucune idée distincte et nominable, c'est-à-dire d'aucune idée limitée et particulière de la divinité |
FÉNELON
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dans BOSSUET Préf. sur l'instr. past. 57 |
nominable |
Il le revoit [l'incendie de Moscou] dans toute sa violence ; toute cette cité lui parut une vaste trombe de feu.... absorbé par cette funeste contemplation, il ne sortit d'un morne et long silence que pour s'écrier : ceci nous présage de grands malheurs |
SÉGUR
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Hist. de Nap. VIII, 7 |
contemplation |