Tu es le fléau du vice et la colonne de la fidélité |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 2 |
colonne |
La gelée du printemps est le fléau des taillis |
BUFFON
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Expér. sur les végét. 2e mém. |
taillis |
Un ciel orageux qui s'éclaircit semble annoncer la fin du fléau |
DIDEROT
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Salon de 1765, Oeuvr. t. XIII, p. 29, dans POUGENS |
orageux, euse |
Le fléau d'une grêle qui aurait haché les moissons de quelques-uns de nos villages |
RAYNAL
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Hist. phil. XIII, 41 |
hacher |
Sa véracité intrépide [de Diogène] le rendait le fléau des philosophes mêmes |
D'ALEMBERT
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Oeuv. t. III, p. 74 |
véracité |
Une femme bel esprit est le fléau de son mari, de ses enfants, de ses amis, de ses valets, de tout le monde |
ROUSSEAU
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Émile, V |
esprit |
On me craint, on me hait, on me nomme en tout lieu La terreur des mortels et le fléau de Dieu |
CORNEILLE
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Attila, III, 1 |
fléau |
Tous ceux qui connaissent un peu les bois savent que la gelée du printemps est le fléau des taillis |
BUFFON
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Hist. nat. Introd. Oeuvres, t. VIII, p. 367, dans POUGENS. |
gelée |
Le grand visir d'Allemagne est le fléau de Dieu, envoyé pour châtier les sectateurs d'Omar |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 123 |
sectateur |
Le ridicule est le fléau des gens du monde, et il est assez juste qu'ils aient pour tyran un être fantastique |
DUCLOS
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Consid. moeurs, 9 |
ridicule [1] |
Oui, je suis de ce sang, je sors de ce grand homme [Annibal] Que Carthage éleva comme un fléau de Rome |
MAIRET
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Mort d'Asdr. II, 3 |
sortir [1] |
La médecine systématique me paraît (et je ne crois pas employer une expression trop forte) un vrai fléau du genre humain |
D'ALEMBERT
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Mélanges, etc. t. v. § VI |
systématique |
Le prince de Condé, qui avait été le soutien de la France, en devint le fléau ; et Turenne, après avoir trahi la cour, en fut le libérateur |
VOLTAIRE
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Hist. parl. chap. 56 |
fléau |
C'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands nouvellistes qui cherchent partout à répandre des contes qu'ils ramassent |
MOLIÈRE
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Comtesse, 1 |
nouvelliste |
Quand Dieu, las de forfaits, se lève en sa colère, Il suscite un fléau formidable aux cités, Qui laisse après sa suite un effroi séculaire |
HUGO
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Odes, V, 4 |
séculaire |
Pour réunir tout en un mot, Séjan, si fort vanté dans Paterculus, était un fléau de la colère des cieux contre l'empire romain |
ROLLIN
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Hist. anc. t. XII, liv. XXV, chap. 2, art. 2 |
fléau |
Les sauterelles sont encore une des proies favorites du martin, il en détruit beaucoup, et par là il est devenu un oiseau précieux pour les pays affligés de ce fléau |
BUFFON
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Ois. t. VI, p. 136, dans POUGENS |
fléau |
Montesquieu partit de Vienne pour voir la Hongrie, contrée opulente et fertile, habitée par une nation fière et généreuse, le fléau de ses tyrans et l'appui de ses souverains |
D'ALEMBERT
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Éloges, Montesq. |
opulent, ente |
Le nombre infini de maladies qui nous tuent est assez grand, et notre vie est assez courte pour qu'on puisse se passer du fléau de la guerre |
VOLTAIRE
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Lett. Mme du Deffant, 27 fév. 1775 |
guerre |
Sourd au bruit des canons, calme au sein de l'horreur, D'un oeil ferme et stoïque il [Duplessis-Mornay] regarde la guerre Comme un fléau du ciel, affreux, mais nécessaire |
VOLTAIRE
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Henr. VI |
stoïque |
Son gendre [de Jacques II] le prince de Danemark, et son autre fille, qui est encore une Tullie et que j'appelle la demoiselle de Danemark, sont allés trouver ce fléau de prince d'Orange |
SÉVIGNÉ
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Lett. 13 déc. 1688 |
fléau |
On a souvent vu, dans les temps de cette espèce de fléau [la multiplication des mulots], les petits ducs [oiseaux de proie] arriver en troupe, et faire si bonne guerre aux mulots, qu'en peu de jours ils en purgent la terre |
BUFFON
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Ois. t. II, p. 154 |
purger |
Il n'a manqué à Molière que d'éviter le jargon et le barbarisme, et d'écrire purement : quel feu ! quelle naïveté ! quelle source de bonne plaisanterie ! quelle imitation des moeurs ! quelles images et quel fléau du ridicule ! |
LA BRUYÈRE
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I |
quel, quelle |
Mon Dieu, quel fléau pour un siècle, quel malheur pour les peuples, qu'un grand selon le monde, qui ne vous craint pas, qui ne vous connaît pas, et qui méprise vos lois et vos ordonnances éternelles ! |
MASSILLON
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Pet. carême, Vices et vert. |
selon |
On y distingue l'hibiscus abelmoschus, L., dit graine de musc ou graine musquée, ambrette et guimauve veloutée ; l'hibiscus tiliaceus, L., dit cotonnier de Mahot, bois de flot, bois siffleux, bois à fléau, bois liége ; l'hibiscus syriacus, L., nommé aussi guimauve royale et althaea, qu'il ne faut pas confondre avec la guimauve officinale (malvacées) appelée également althaea ; cet hibiscus, ketmie des jardins de certains auteurs, porte encore les noms vulgaires de guimauve en arbre, mauve royale et mauve en arbre |
LEGOARANT
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hibiscus |