| Vous avez guindé la sculpture | BÉRANGER | Pauvres amours. | guinder | 
				
			| Guindé la hart au col, étranglé court et net | LA FONTAINE | Fabl. VI, 19 | hart | 
				
			| Il était guindé dans toutes ses allures | HAMILTON | Gramm. 7 | allure | 
				
			| Il était guindé dans toutes ses allures | HAMILTON | Gramm. 7 | guindé, ée | 
				
			| Un goût factice et guindé qui n'est plus que l'ouvrage de la mode | ROUSSEAU | Hél. VI, 5 | guindé, ée | 
				
			| Il n'a rien de vrai, ni de naturel, il est guindé, et outré en tout | FÉNELON | Dial. des morts anc. Dial. 24 | guindé, ée | 
				
			| Les vers d'Horace [tragédie de Corneille] ont quelque chose de moins guindé | CORNEILLE | Ex. de Cinna. | guindé, ée | 
				
			| Sinon, il consentait d'être en place publique Guindé, la hart au col, étranglé court et net | LA FONTAINE | Fabl. VI, 19 | court, courte | 
				
			| Sinon, il consentait d'être en place publique Guindé, la hart au col, étranglé court et net | LA FONTAINE | Fabl. VI, 19 | étrangler | 
				
			| Sinon il consentait d'être en place publique Guindé la hart au col, étranglé court et net | LA FONTAINE | Fabl. VI, 19 | guindé, ée | 
				
			| C'est vraiment une plaisante chose à voir que cette cour [de Bonaparte] et comme tout cela se guinde peu à peu | COURIER | Lett. I, 125 | guinder | 
				
			| Il [Aristophane] introduisit le philosophe [Socrate] perché dans un panier et guindé au milieu des airs et des nuées | ROLLIN | Hist. anc. Oeuv. t. IV, p. 392, dans POUGENS | perché, chée | 
				
			| Il est guindé sans cesse, et, dans tous ses propos, On voit qu'il se travaille à dire de bons mots | MOLIÈRE | Mis. II, 5 | travailler | 
				
			| On n'a pas été plus indulgent pour Callisthène, qui, en certains endroits de ses écrits, ne s'élève pas proprement, mais se guinde si haut qu'on le perd de vue | BOILEAU | Longin, Sublime, chap. 2 | guinder | 
				
			| Il était guindé dans toutes ses allures, taciturne à donner des vapeurs, cependant un peu plus ennuyant quand il parlait | HAMILTON | Gramm. VII | taciturne | 
				
			| Sévigné, du naturel charmant et abondant de sa mère, et du précieux guindé et pointu de sa soeur, avait fait un mélange un peu gauche | SAINT-SIMON | 344, 7 | pointu, ue | 
				
			| Les machines qui l'avaient guindé si haut par l'applaudissement et les éloges, sont encore toutes dressées pour le faire tomber dans le dernier mépris | LA BRUYÈRE | 8 | applaudissement | 
				
			| Dufresne [un acteur] n'était nullement fait pour les rôles de dignité et de force ; je l'ai vu guindé dans Athalie, quand il faisait le grand prêtre | VOLTAIRE | Lett. d'Argental, 17 janv. 1742 | guindé, ée | 
				
			| Les machines qui l'avaient guindé si haut par l'applaudissement et les éloges, sont encore toutes dressées pour le faire tomber dans le dernier mépris | LA BRUYÈRE | VIII | guinder | 
				
			| Pancrace, mon cher maître, ô vous à qui je doi Ce ton lourd et guindé que vous vantez en moi | CHÉNIER M. J. | le Docteur Pancrace. | lourd, ourde | 
				
			| Les machines qui l'avaient guindé si haut par l'applaudissement et les éloges, sont encore toutes dressées pour le faire tomber dans le dernier mépris | LA BRUYÈRE | VIII | machine | 
				
			| Dans quelque rang qu'il soit des mortels regardé, Je le [Jupiter] tiendrais fort misérable, S'il ne quittait jamais sa mine redoutable Et qu'au faîte des cieux il fût toujours guindé | MOLIÈRE | Amph. Prol. | guindé, ée | 
				
			| Vous me dépeignez fort bien ce bel esprit guindé ; je ne l'aimerais pas mieux que vous ; mais je ne serais point étonnée que le comte de Guiche s'en accommodât | SÉVIGNÉ | Lett. 6 avril 1672 | guindé, ée |