Citations correspondant à « horloger » : 10 citations trouvées dans le Littré
Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Les athées n'ont jamais répondu à cette difficulté qu'une horloge [le monde] prouve un horloger [Dieu] |
VOLTAIRE
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Lett. la Villevieille, 26 août 1768 |
horloge |
Il est plaisant qu'un garçon horloger [J. J. Rousseau], avec un décret de prise de corps, soit à Paris, et que je n'y sois pas |
VOLTAIRE
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Lett. Richelieu, 11 juillet 1770 |
garçon |
Si une horloge prouve un horloger, si un palais annonce un architecte, comment en effet l'univers ne démontre-t-il pas une intelligence suprême ? |
VOLTAIRE
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Cabales, note i. |
intelligence |
Mon père, après la naissance de mon frère unique, partit pour Constantinople, où il était appelé, et devint horloger du sérail |
ROUSSEAU
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Confess. I |
horloger |
On conte qu'un serpent, voisin d'un horloger, Entra dans sa boutique, et, cherchant à manger, N'y rencontra pour tout potage Qu'une lime d'acier qu'il se mit à ronger |
LA FONTAINE
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Fabl. V, 16 |
lime [1] |
On conte qu'un serpent voisin d'un horloger.... Entra dans sa boutique, et, cherchant à manger, N'y rencontra pour tout potage Qu'une lime d'acier qu'il se mit à ronger |
LA FONTAINE
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Fabl. V, 16 |
serpent |
Boileau a tourmenté cet endroit de son poëme [le Lutrin] ; il avait mis d'abord un horloger à la place du perruquier ; il trouva que le personnage n'était pas assez comique, il changea et ne fit pas mieux |
MARMONTEL
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Oeuv. t. IX, p. 175 |
tourmenter |
Si quelque invention peut suppléer à la connaissance qui nous est refusée des longitudes sur la mer, c'est celle du plus habile horloger de France qui dispute cette invention à l'Angleterre |
VOLTAIRE
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Louis XV, 43 |
invention |
Ô vous, qui me reprochez mon père [lequel était horloger], vous n'avez pas l'idée de son généreux coeur ; en vérité, horlogerie à part, je n'en vois aucun contre qui je voulusse le troquer |
BEAUMARCHAIS
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4e mémoire. |
part [2] |
Charles Il, roi d'Angleterre, avait envoyé au feu roi deux montres à répétition, les premières qu'on ait vues en France ; elles ne pouvaient s'ouvrir que par un secret, précaution des ouvriers anglais pour cacher la nouvelle construction et s'en assurer d'autant plus la gloire et le profit ; les montres se dérangèrent, et furent remises entre les mains de M. Martineau, horloger du roi, qui n'y put travailler faute de les savoir ouvrir : il dit à M. Colbert, et c'est un trait de courage digne d'être remarqué, qu'il ne connaissait qu'un jeune carme capable d'ouvrir les montres ; que, s'il n'y réussissait pas, il fallait se résoudre à les renvoyer en Angleterre ; M. Colbert consentit qu'il les donnât au P. Sébastien, qui les ouvrit assez promptement, et de plus les raccommoda, sans savoir qu'elles étaient au roi, ni combien était important par ces circonstances l'ouvrage dont on l'avait chargé |
FONTENELLE
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le P. Sébastien |
répétition |