Citations correspondant à « inexprimable » : 12 citations trouvées dans le Littré
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L'inexprimable horreur où toi seul m'as livré VOLTAIRE Adél. du Guesclin. III, 3 inexprimable
Inexprimable émotion que la voix de ce qu'on aime STAËL Corinne, XVII, 9 voix
Un frissonnement inexprimable s'empara d'Oswald à ce spectacle STAËL Corinne, I, 4 frissonnement
J'attends que mon coeur soit un peu dégonflé de la joie inexprimable.... VOLTAIRE Lett. Damilaville, 23 mars 1765 dégonflé, ée
J'allais, je regardais, mon oeil ne voyait pas ; Un charme inexprimable entraînait tous mes pas DUCIS Abuf. II, 2 inexprimable
Elle [Mme d'Alègre] épuisa tous les entours et les environs, avec une patience de ma part inexprimable SAINT-SIMON 475, 98 entour
On disait quelquefois inexplicable, pour inexprimable : Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables MOLIÈRE Festin, I, 2 inexplicable
Avec un son de voix qui allait au coeur, et un regard qui dans les larmes avait un charme inexprimable MARMONTEL Mém. III regard
Elle attendait avec une impatience inexprimable l'expiration des trois mois de séjour qu'on était forcé de faire dans ce palais GENLIS Veillées du chât. t. III, p. 400, dans POUGENS expiration
Je m'enfermai dans ma chambre, et travaillai deux ou trois mois, avec une ardeur inexprimable, à refondre, dans un ouvrage destiné pour le public, le mémoire que j'avais lu à l'Académie ROUSSEAU Conf. VII refondre
Voilà sans contredit la plus faible des tragédies de Racine [Bérénice] qui sont restées au théâtre ; ce n'est pas même une tragédie ; mais que de beautés de détail, et quel charme inexprimable règne presque toujours dans la diction ! VOLTAIRE Comm. sur Corn. Rem. sur Bérénice de Racine, acte v, sc. 7 faible
Ce qui ne laisse pas d'être une énigme pour nous, et ce qui nous semble une négligence inexprimable dans un poëte aussi attentif et aussi habile qu'Horace à donner à ses vers lyriques tous les charmes de l'harmonie, c'est de voir, même dans les odes qu'il a divisées en quatrains, le sens enjamber à tout moment d'une strophe à l'autre sans qu'il ait cru devoir se donner aucun soin de les couper par des repos MARMONTEL Élém. litt. Oeuvres, t. X, p. 184, dans POUGENS enjamber