Citations correspondant à « mander » : 37 citations trouvées dans le Littré
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Je fais tort au chevalier de vous mander ces sortes de choses [c'était lui qui devait les mander à Mme de Grignan] SÉVIGNÉ 417 tort
Je m'en vais vous mander un petit secret SÉVIGNÉ 91 aller [1]
Je vous prie de me mander si je pense droit SÉVIGNÉ 343 droit, droite [1]
Il est en lieu de vous mander les nouvelles beaucoup mieux que moi SÉVIGNÉ 128 lieu [1]
Tout ce que j'ai à vous prier maintenant, c'est de me mander.... BOILEAU Lett. à Racine. 4 juin 1693 prier
Vous me faites plaisir de me mander tout le détail de vos frondes PASCAL Lett. à Périer, 1661 fronde [1]
Puisque vous avez été si ponctuel à me mander ses sentiments [de Servien] SÉVIGNÉ à Ménage, t. I, p. 423, éd. RÉGNIER. ponctuel, elle
Voilà, ma bonne, toutes les inutilités que je puis vous mander aujourd'hui SÉVIGNÉ 27 mai 1680 inutilité
Il doit bien vous mander des nouvelles, car il a vu Dangeau qui en sait beaucoup SÉVIGNÉ 510 nouvelle
Ce sont des gens qui reviennent de Versailles, et qui recueillent toutes ces ravauderies pour me les mander SÉVIGNÉ 24 nov. 1675 ravauderie
Je suis bien aise de vous mander que nous avons repris Corbie sur les ennemis VOITURE Lett. 74 reprendre
Voilà tout ce que je puis vous mander de votre famille, dont j'ai l'honneur d'être un peu par ricochet VOLTAIRE Lett. Florian, 22 janv. 1775 ricochet
Cet homme avait reçu de grandes sommes d'Adraste, pour lui mander tous les desseins des alliés FÉNELON Télém. XVI somme [1]
Je m'en vais vous mander la chose la plus étonnante.... la plus merveilleuse.... la plus triomphante [le mariage de Mademoiselle et de Lauzun].... SÉVIGNÉ 15 déc. 1670 triomphant, ante
[Il François 1er] chargea l'agent de l'empereur de mander à son maître la résolution où il était de passer plutôt toute sa vie en prison que de rien démembrer de ses États ROLLIN Traité des Ét. liv. V, 1re part. § 7 démembrer
J'ai envie de vous mander que votre fille est devenue blonde : quoi qu'il en soit, il y a toujours à tous vos enfants la marque de l'ouvrier SÉVIGNÉ 20 avril 1672 marque
J'ai oublié de vous mander que de Sainte-Marie il [le roi] avait envoyé un ordinaire nommé M. de Saint-Aubin, pour assurer la république de son amitié PELLISSON Lett. histor. t. II, p. 14, dans POUGENS ordinaire
J'ai soupçonné que, dans toute cette affaire, il y avait eu quelque malin vouloir ; et vous pouvez en général me mander si je me trompe VOLTAIRE Lett. d'Argental, 17 mars 1770 vouloir [2]
Ayez le temps de me mander si vous vous mettez sur ce diable de Rhône SÉVIGNÉ 16 diable
Je ne veux point vous écrire davantage aujourd'hui.... je n'ai que des riens à vous mander SÉVIGNÉ 89 rien
Je serai curieux de vous mander des nouvelles..., et je sais bien que je suis la meilleure banque d'où vous en sauriez avoir MALHERBE Lexique, éd. L. Lalanne banque
Je vous écris, monseigneur, dès que j'ai quelque chose à vous mander ; alors mon coeur et ma plume vont vite VOLTAIRE Lett. Richelieu, 3 janv. 1757 mander
Faites-moi mander simplement de vos nouvelles sans vous donner la peine d'écrire vous-même FÉNELON t. III, p. 351 mander
Je vous envoie des vers que je fis il y a trois ans.... faites-moi l'honneur, s'il vous plaît, de me mander si c'est rien qui vaille VOITURE Lett. 196 rien
Je vous conjure seulement de mander à d'Hacqueville ce que vous avez résolu pour cet hiver, afin que nous prenions l'hôtel de Carnavalet ou non SÉVIGNÉ 6 sept. 1677 prendre
Je le prie de me mander l'estime que je dois avoir de M. de Revel ; il me semble que je suis fort décidée sur celle du marquis : il a une application et une envie de bien faire qui nous en répondent SÉVIGNÉ 575 répondre
Après vous avoir vu triompher des victoires de nos ennemis, je suis bien aise de vous mander que nous avons pris Corbie VOITURE Lett. 74 triompher
Adhémar est tout propre à vous conter ces bagatelles ; je me sens aussi du relâchement pour les nouvelles, sachant qu'il est en lieu de vous les mander beaucoup mieux que moi SÉVIGNÉ 30 mars 1672 relâchement
Bien que les spectacles de la Grève ne soient pas de fort belles choses à mander à une personne de votre qualité, je vous dirai pourtant par pure stérilité de nouvelles, que l'on pend et roue ici tous les jours de la semaine SCARRON Oeuv. t. I, p. 209 grève [1]
Ma fille me prie de vous mander le mariage de M. de Nevers : ce M. de Nevers si difficile à ferrer, ce M. de Nevers si extraordinaire, qui glisse des mains alors qu'on y pense le moins, il épouse enfin, devinez qui ? SÉVIGNÉ au comte de Grignan, 10 déc. 1670 ferrer
Vous n'avez donc plus qu'à me mander pourquoi vous m'avez envoyé ce beau chapelet que je méconnaissais SÉVIGNÉ 21 juin 1680 méconnaître
M. le chevalier vous doit mander ce que dit le roi au roi d'Angleterre, en lui disant adieu : Monsieur, je vous vois partir avec douleur ; cependant je souhaite de ne vous revoir jamais SÉVIGNÉ 2 mars 1689 revoir
J'en tirerai de la gloire [d'un livre de Chapelain] et non pas vous, qui êtes un vrai moqueur de me mander si souvent que vous me devrez votre éternité, et que je vous donne ce que je pense plutôt recevoir de vous GUEZ DE BALZAC Lett. inédites, LXXXIII (éd. Tamizey-Larroque). éternité
La bonne d'Heudicourt est ravie d'une lettre que vous lui avez écrite ; elle peut vous mander de fort bonnes choses et très particulières ; ce commerce vous divertira extrêmement SÉVIGNÉ 7 août 1675 particulier, ère
Elle [la Providence] veut donc que vous veniez cet hiver, et que nous soyons en même maison ; je n'ai nul dessein d'en sonner la trompette ; mais il a fallu le mander à d'Hacqueville pour nous arrêter le Carnavalet [un hôtel du Marais à Paris] SÉVIGNÉ 13 sept. 1677 trompette [1]
Cette gueule enfarinée [une confiance trop grande en une nouvelle], qui m'a obligée de vous dire de si bon coeur une fausseté, ne m'empêchera pas de vous en mander peut-être encore, car je suis toujours la dupe des circonstances, et cette nouvelle en était toute pleine SÉVIGNÉ Lett. du 1er mai 1686 gueule
Pour réparer des offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m'exhorter à vous répondre sans outrages, pour nous repentir après tous deux de nos folies, et de me mander impérieusement que, malgré nos gaillardises passées, je sois encore votre ami, afin que vous soyez encore le mien CORNEILLE Lett. apolog. gaillardise