Citations correspondant à « méprise » : 113 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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Qui a vu la cour a vu du monde ce qui est le plus beau, le plus spécieux, le plus orné ; qui méprise la cour après l'avoir vue, méprise le monde LA BRUYÈRE VIII qui
On ne méprise pas tous ceux qui ont des vices ; mais on méprise tous ceux qui n'ont aucune vertu LA ROCHEFOUCAULD Max. 186 vertu
On méprise ceux qui ne font pas les austérités FLÉCHIER ib. 504 austérité
On encense, et on adore l'idole qu'on méprise MASSILLON Carême, Tent. encenser
Et de quoi s'inquiète un coeur qui la méprise ? CORNEILLE Sertor. IV, 1 inquiéter
L'essence de la méprise consiste à ne la pas connaître PASCAL Entretien avec Saci. méprise
Qui méprise Cotin n'estime point son roi BOILEAU Sat. IX mépriser
Hélas ! ce peuple ingrat a méprisé ta loi RACINE Esth. I, 4 mépriser
Qui méprise la vie est maître de la sienne [d'Auguste] CORNEILLE Cinna, I, 2 mépriser
On ne soulage point les douleurs qu'on méprise VOLTAIRE Adél. du Guesclin. v, 1 soulager
Qu'y a-t-il dans le monde de plus méprisé qu'un prêtre scandaleux ? BOURDALOUE ib. scandaleux, euse
Celui qui méprise le remède, il touche de près à sa chute BOSSUET Rech. 2 celui
On verra cet homme si obscur, si méprisé, se démêler de la foule MASSILLON Car. Resp. hum. démêler
Ce qui est méprisable est souvent dangereux, quand il n'est pas assez méprisé VOLTAIRE Fragm. sur l'hist. art. 25 méprisable
Il est encore assez ordinaire de mépriser qui nous méprise LA BRUYÈRE XI mépriser
Il me trahit, vous trompe et nous méprise tous RACINE Andr. IV, 3 tout, toute
Quoi ! l'art qui nourrit les hommes est méprisé en Europe ! je ne vous comprends pas BERNARDIN DE SAINT-PIERRE Paul et Virg. comprendre
Quant à moi qui méprise presque à l'égal les injures et les dénonciations individuelles.... MIRABEAU Collection, t. IV, p. 305 égal, ale
Un bel esprit méprise une histoire nue ; il veut l'habiller, l'orner de broderie, la friser FÉNELON t. XXI, p. 232 friser [1]
Une méprise très commune, c'est de confondre le luxe avec le goût DUCLOS Consid. goût, Oeuvres, t. X, p. 118 goût
Avec ce jargon un homme se croit grand philosophe, et méprise le vulgaire FÉNELON Dial. des morts anc. Platon, Aristote. jargon [1]
Hélas ! ce peuple ingrat a méprisé ta loi ; La nation chérie a violé sa foi RACINE Esth. I, 4 loi [1]
Loin de trembler devant les autels, on y méprise Jésus-Christ présent BOSSUET Louis de Bourbon. loin
On en a bon marché [le soldat français] quand il est commandé par des courtisans qu'il méprise ROUSSEAU Hél. V, 4 marché [1]
C'est moi qui, pour la mienne, ayant pris sa valise, Ai su me prévaloir d'une heureuse méprise REGNARD Ménechmes, V, 6 méprise
On a bien de l'obligation à ceux qui avertissent des défauts ; car ils mortifient : ils apprennent qu'on a été méprisé PASCAL Pens. XXV, 38 mépriser
[toi] Pour qui j'ai méprisé Ce mortel qu'aujourd'hui le sort a fait ton maître VOLTAIRE Orph. II, 3 mépriser
Je suis obsédée ou de femmes que je méprise, ou d'hommes qui ne m'aiment point MAINTENON Lett. à Mme de Glapion, 31 juillet 1712 obséder
L'extravagance y paraît si à découvert, qu'elle ne laisse presque pas de lieu à la méprise MASSILLON Carême, Resp. humain. si [2]
Cet homme [saint Paul] méprisé de la foule, rejeté comme les balayures du monde CHATEAUBRIAND Itin. I, 143 balayure
L'auteur du Spectacle de la Nature est tombé dans une méprise qui peut égarer les commençants VOLTAIRE Newt. II, 1 commençant, ante
Et je tiendrais des deux celui-là mieux épris, Qui favoriserait ce que je favorise, Et ne mépriserait que ce que je méprise CORNEILLE D. Sanche, III, 4 mieux
Dernière raison pourquoi la méprise dans le choix d'un état est si fort à craindre MASSILLON Carême, Vocat. pourquoi
On sait qu'au théâtre il faut peu de chose pour faire réussir ce qu'on méprise à la lecture VOLTAIRE Vie de Molière. réussir
Galba, vieil et cassé, qui se voit sans enfants, Croit qu'on méprise en lui la faiblesse des ans CORNEILLE Othon, I, 2 vieil
Quinault, méprisé par Despréaux si injustement, est non-seulement le plus naturel et le plus tendre de nos poëtes, mais le plus pur et le plus correct de tous D'ALEMBERT Dial. poésie et philos. t. IV, p. 168, dans POUGENS. correct, ecte
Je ne me perds point, dit David, en de tels excès ; et voilà l'orgueil méprisé dans ses égarements BOSSUET Marie-Thér. égarement
Ce jeune homme était méprisé de la demoiselle de comptoir, qui pendant longtemps avait espéré l'enganter HONORÉ DE BALZAC dans le Dict. de POITEVIN enganter
Mayenne, qui de loin voit leur folle entreprise, La méprise en secret et tout haut l'autorise VOLTAIRE Henr. IV haut, aute
Que les vastes connaissances et l'élévation du génie sont de fausses lueurs qui n'ont rien de plus réel que la méprise qui les admire MASSILLON Conti. méprise