Je ne puis pas nier qu'il n'y ait eu des Pères de l'Église qui ont condamné la comédie ; mais on ne peut pas me nier aussi qu'il n'y en ait eu quelques-uns qui l'ont traitée un peu plus doucement |
MOLIÈRE
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Tart. Préf. |
comédie |
Je ne puis pas nier qu'il n'y ait eu des Pères de l'Église qui ont condamné la comédie ; mais on ne peut pas me nier aussi qu'il n'y en ait eu quelques-uns qui l'ont traitée un peu plus doucement |
MOLIÈRE
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Tart. Préface |
nier |
Il [l'homme] est toujours disposé à nier ce qui lui est incompréhensible ; au lieu qu'en effet il ne connaît naturellement que le mensonge, et qu'il ne doit prendre pour véritables que les choses dont le contraire lui paraît faux ; et c'est pourquoi toutes les fois qu'une proposition est inconcevable, il faut en suspendre le jugement et ne pas la nier à cette marque, mais en examiner le contraire ; et, si on le trouve manifestement faux, on peut hardiment affirmer la première, tout incompréhensible qu'elle est |
PASCAL
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Esp. géom. I |
inconcevable |
Il demeure libre d'octroyer la demande ou de la nier |
PASCAL
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Prov. VIII |
nier |
Pour le nier il faut avoir un front d'airain |
BOSSUET
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Avert. 1 |
airain |
Et je n'ai pu nier au tourment qui le tue Quelques moments secrets d'une si chère vue |
MOLIÈRE
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D. Garc. III, 2 |
nier |
Je ne saurais nier.... Que tu ne sois Sosie, et j'y donne ma voix |
MOLIÈRE
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Amph. I, 2 |
voix |
On ne peut nier que cette méthode n'agrée tout autrement au monde que.... |
PASCAL
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Prov. 9 |
agréer [1] |
Il fait nier aux pères la coexistence des trois personnes divines |
BOSSUET
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Avert. 6 |
coexistence |
Des faits si convenus alors même par ceux qui avaient intérêt de les nier |
MASSILLON
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Car. Vérité de la religion. |
convenu, ue |
Nier, croire et douter sont à l'homme ce que le courir est au cheval |
PASCAL
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Rel. 8 |
courir |
Davantage, peut-on nier que la messe ne fût le service public de l'Église ? |
BOSSUET
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Réfut. |
davantage |
Je ne veux point chercher de détours et vous nier la chose |
MOLIÈRE
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l'Avare, V, 3 |
détour |
Nier des trahisons qui sont en évidence, à l'infidélité c'est joindre l'impudence |
CORNEILLE Th.
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l'Am. à la m. v, 9 |
évidence |
Et qui peut nier qu'après Dieu sa gloire.... n'ait mérité.... Qu'on lui donne le second lieu ? |
MALHERBE
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II, 3 |
lieu [1] |
Sans doute, le monde tel qu'il est, est un mystère que nous ne pouvons ni nier ni comprendre |
STAËL
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Corinne, X, 5 |
monde [1] |
Son désespoir à la mort de ses enfants, porté jusqu'à nier la Providence |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuvr. t. XI, 2e part, p. 735, dans POUGENS. |
nier |
Quelque demande que je lui fasse, il demeure toujours libre de l'octroyer ou de la nier |
PASCAL
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Prov. VIII |
octroyer |
Vous avez beau faire : si faut-il croire, ou nier, ou douter |
PASCAL
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Pens. XXV, 49, édit. HAVET. |
si [2] |
Soustraire une soustraction, c'est ajouter, comme nier une négation, c'est affirmer |
CONDILLAC
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Lang. calc. II, 6 |
soustraire |
Dieu fait part, au besoin, de sa force infinie ; Qui craint de le nier, dans son âme le nie |
CORNEILLE
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Poly. II, 6 |
nier |
Vous ne sauriez nier qu'un homme n'apprenne bien des choses quand il voyage |
FÉNELON
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Dial. des morts, n° 17 |
nier |
Il défendait les découvertes d'autrui contre ceux qu'il soupçonnait de vouloir les usurper ou les nier |
CONDORCET
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Bertin. |
usurper |
Et voilà que tout d'un coup.... Et véritablement on ne saurait nier que.... Et vous prononcerez un arrêt si cruel ! |
RACINE
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Andr. I, 4 |
et |
Nous ne pouvons pas nier que, cette année, Dieu n'ait le coeur tout à fait papiste |
PELLISSON
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Lett. hist. t. I, p. 184, dans POUGENS |
papiste |
M. de La Trappe excusait tout ce qu'il ne pouvait nier, et avalait à longs traits l'amertume de ce calice [les duretés de Gervaise] |
SAINT-SIMON
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61, 23 |
amertume |
C'est la parfaite Deiopée, Un vrai visage de poupée ; Au reste, on ne peut le nier, Elle est nette comme un denier |
SCARRON
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Virg. trav. I |
denier |
Afin que, pour nier en cas de quelque enquête, J'eusse d'un faux-fuyant la faveur toute prête |
MOLIÈRE
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Tart. v. 1 |
faveur |
Vous laissez les taupes, enterrées sous vos gazons, nier, si elles l'osent, l'existence du soleil |
VOLTAIRE
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ib. Instr. pour le Pr. royal, II |
nier |
Parmi tant et de tels défauts [de Villars], il ne serait pas juste de lui nier des parties ; il en avait de capitaine |
SAINT-SIMON
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111, 206 |
partie [1] |
Afin d'avoir cette douleur D'ouïr démentir ses victoires, Et nier ce que les histoires Ont publié de sa valeur ! |
MALHERBE
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VI, 8 |
publier |
Une qualité est ce qui fait qu'on appelle une chose d'un tel nom ; on ne peut le nier à Aristote ; car enfin cette définition est incontestable |
MALEBRANCHE
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Rech. VI, II, 2 |
qualité |
Et qui peut nier qu'après Dieu Sa gloire [de Henri IV], qui n'a point d'exemples, N'ait mérité que dans nos temples On lui donne le second lieu ? |
MALHERBE
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II, 4 |
donner |
C'est une maladie naturelle à l'homme de croire qu'il possède la vérité directement ; et de là vient qu'il est toujours disposé à nier tout ce qui lui est incompréhensible |
PASCAL
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Espr. géom. I |
nier |
Souvenez-vous que nous avons vu nier dans Paris les expériences de Newton sur la lumière, et lui faire des objections plus frivoles |
VOLTAIRE
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Pol. et législ. Fragm. hist. Inde. XXVI |
nier |
On ne peut nier que cette méthode de traiter la dévotion n'agrée tout autrement au monde que celle dont on se servait avant nous |
PASCAL
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Prov. 9 |
autrement |
Il est fort impertinent de prétendre deviner ce qu'il [Dieu] est, et pourquoi il a fait tout ce qui existe ; mais il me paraît bien hardi de nier qu'il est |
VOLTAIRE
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Lett. Diderot, juin 1749 |
impertinent, ente |
Schelling s'approche beaucoup, on ne saurait le nier, des philosophes appelés panthéistes, c'est-à-dire de ceux qui accordent à la nature les attributs de la divinité |
STAËL
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Allem. III, 7 |
panthéiste |
Vous ne sauriez nier que ce jésuite ne fût tuable en sûreté de conscience, et que l'offensé ne pût en cette rencontre pratiquer envers lui la doctrine de Lessius |
PASCAL
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Prov. XII |
pratiquer |
Les admettre tous [les récits de magie] ou les nier tous, paraît un égal inconvénient |
LA BRUYÈRE
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14 |
admettre |