Citations correspondant à « paradoxe » : 22 citations trouvées dans le Littré
Citation Auteur Œuvre Entrée
Le paradoxe est fort MOLIÈRE Femm. sav. IV, 3 fort, orte
Cette proposition si paradoxe et si chimérique FONTENELLE Amontons. paradoxe
C'est un paradoxe qu'un violent amour sans délicatesse LA BRUYÈRE IV délicatesse
Vous allez, monsieur, peut-être crier au paradoxe DIDEROT Lett. s. les sourds. crier
On aime à soutenir des opinions extraordinaires et à réduire tout en paradoxe MONTESQUIEU Lett. pers. 38 paradoxe
Ce pays-ci, où l'on aime à soutenir des opinions extraordinaires et à réduire tout en paradoxe MONTESQUIEU Lett. pers. 38 réduire
Le Tout est bien de Shaftesbury, de Bolingbroke et de Pope n'est qu'un paradoxe de bel esprit, une mauvaise plaisanterie VOLTAIRE Dict. phil. Puissance. paradoxe
Faut-il que sur l'office de votre salut seulement vous soyez un abîme de contradictions et un paradoxe incompréhensible ? MASSILLON Avent, Délai de la conv. paradoxe
Une réponse qui paraîtra d'abord avoir quelque chose de paradoxe, mais dont on reconnaîtra bientôt la solidité BOURDALOUE Pensées, t. I, p. 207 paradoxe
S'ils [les sophistes grecs] séduisent quelquefois, ils ne remuent jamais, parce que le paradoxe y tient lieu de la vérité, et la chaleur de l'imagination de celle de l'âme BARTHÉLEMY Anach. ch. 58 remuer
Le tempérament a beaucoup de part à la jalousie, et elle ne suppose pas toujours une grande passion ; c'est cependant un paradoxe qu'un violent amour sans délicatesse LA BRUYÈRE IV paradoxe
Il est prouvé que la gravitation, dont le nom seul semblait un si étrange paradoxe, est une loi nécessaire dans la constitution du monde ; tant ce qui est peu vraisemblable est vrai quelquefois VOLTAIRE Phil. Newt. III, 6 vraisemblable
J'aime mieux être homme à paradoxe qu'homme à préjugés ROUSSEAU Ém. II paradoxe
On pourra regarder comme une espèce de paradoxe ce que nous venons de dire, que les Lettres Provinciales, publiées en 1656, ont tué les jésuites cent ans après, en 1760 D'ALEMBERT Élog. Bossuet. note 14 tuer
Comme depuis mille ans les vérités nouvelles et fécondes sont infiniment rares, il [Helvétius] avait pris pour thèse le paradoxe qu'il a développé dans son livre de l'Esprit MARMONTEL Mém. VI paradoxe
Une carte de l'empire d'Alexandre, dont il rendait l'étendue beaucoup moindre, par ce même principe paradoxe dont il se servait pour la retraite des dix mille FONTENELLE Delisle. paradoxe
L'homme est à lui-même le plus prodigieux objet de la nature. Connaissez donc, superbe, quel paradoxe vous êtes à vous-même PASCAL édit. Cousin. à
Tous les hommes vulgaires, tous les petits littérateurs sont faits pour crier toujours au paradoxe, pour me reprocher d'être outré ROUSSEAU Lett. à M. Moultou, Corresp. t. VI, p. 34, dans POUGENS. paradoxe
Une sympathie, une correspondance singulière n'était pour eux [les anciens] qu'un phénomène ; et c'est pour nous un paradoxe, dès que nous ne pouvons le rapporter à nos prétendues lois du mouvement BUFFON Hist. nat. hom. Oeuvr. t. IV, p. 234 sympathie
Étant sur les bancs, il fit une action d'une audace signalée, qui ne pouvait guère en ce temps-là être entreprise que par un jeune homme ni justifiée que par un grand succès, il soutint dans une thèse la circulation du sang ; les vieux docteurs trouvèrent qu'il avait défendu avec esprit cet étrange paradoxe FONTENELLE Fagon. circulation
Connaissez donc, superbe, quel paradoxe vous êtes à vous-même ; humiliez-vous, raison superbe ; taisez-vous, nature imbécile PASCAL Pens. VIII, 1, éd. HAVET. paradoxe
On nous a déjà étalé ce beau paradoxe [que les embellissements de Paris pourraient être faits sans grandes dépenses], dit le citoyen ; mais ce sont des discours de sage, c'est-à-dire des choses admirables dans la théorie et ridicules dans la pratique VOLTAIRE Dial. I pratique [1]