Citations correspondant à « proscription » : 12 citations trouvées dans le Littré
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À la proscription peu se sont dérobés VOLTAIRE Triumv. I, 4 dérober
Qui pourrait rendre raison de la fortune de certains mots, et de la proscription de quelques autres ? LA BRUYÈRE XIV proscription
Un apologiste chrétien a dit, en souvenir de Néron : Nous tirons gloire d'un tel inaugurateur de notre proscription LEGOARANT inaugurateur, trice
La calomnie s'élance, étend son vol, tourbillonne.... et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription BEAUMARCHAIS Barb. de Séville, II, 8 crescendo
Un monitoire est une espèce de proscription.... voyez quel effet horrible ont produit les monitoires contre les Calas et les Sirven VOLTAIRE Lett. à M***, mars 1767 monitoire
L'archevêque Péréfixe pousse jusqu'à cent mille le nombre des victimes frappées dans la proscription de Charles IX VOLTAIRE Fragm. sur l'hist. X pousser
Si les pensées, les livres et leurs auteurs dépendaient des riches, et de ceux qui ont fait une belle fortune, quelle proscription ! il n'y aurait plus de rappel LA BRUYÈRE VI, 1 rappel
Il doit surtout réclamer les mots qu'on a laissés mal à propos vieillir, et dont la proscription a énervé et appauvri la langue au lieu de la polir D'ALEMBERT Oeuv. t. III, p. 201 vieillir
La liberté, la sûreté, la modération des impôts, la proscription du luxe, sont les vrais principes et les vrais soutiens de la population D'ALEMBERT Anal. Exp. des lois, Oeuv. t. VI, p. 317, dans POUGENS. population
De la proscription le génie odieux, Ayant partout des bras, des oreilles, des yeux, Des cités aux hameaux parcourt la France entière, Comme au palais des grands frappe à l'humble chaumière DELILLE Pitié, III proscription
Le dictateur a été le pédagogue des triumvirs, bien qu'il y ait eu quarante-six ans entre lui et eux ; la première proscription a été la tablature de la seconde : Sylla l'a bien pu ; pourquoi ne le pourrai-je pas ? GUEZ DE BALZAC Socrate chrét. 8 tablature
La calomnie ! Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés ; croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien.... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme une hirondelle avant l'orage.... telle bouche le recueille, et, piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement ; le mal est fait : il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription BEAUMARCHAIS Barbier de Sév. II, 8 calomnie