| Le métier de prude | MOLIÈRE | Tart. I, 1 | prude | 
				
			| Qui dit prude, il dit laide | LA FONTAINE | Or. | qui | 
				
			| Et l'on sait qu'elle est prude à son corps défendant | MOLIÈRE | Tart. I, 1 | corps | 
				
			| Et l'on sait qu'elle est prude à son corps défendant | MOLIÈRE | Tart. I, 1 | défendre | 
				
			| À la prude qui se gêne Pour lorgner un jouvenceau | BÉRANGER | Enfers. | jouvenceau, elle | 
				
			| Cette liberté mitigée N'étant ni prude, ni catin | VOLTAIRE | Ép. 31 | catin [1] | 
				
			| Pour prude consommée en tous lieux elle passe | MOLIÈRE | Mis. III, 3 | prude | 
				
			| Elle fait la sucrée et veut passer pour prude | MOLIÈRE | l'Ét. III, 2 | sucré, ée | 
				
			| La prude loua cette résolution d'un air bien capable de la faire évanouir | MARMONTEL | Cont. mor. Alcib. | évanouir (s') | 
				
			| Ou j'aurais une prude au ton triste, excédant, Une bégueule enfin qui serait mon pédant | GRESSET | Méch. II, 7 | excédant, ante | 
				
			| Cette délicatesse lui prit un matin, comme Il venait de faire la cour à une prude | MARMONTEL | Contes mor. Alcibiade. | prendre | 
				
			| L'oiseau madré la connut à la mine, à son oeil prude, ouvert en tapinois | GRESSET | Ver-vert, III | prude | 
				
			| Il a plu à un poëte de changer une prude aussi sévère que moi en une coquette.... toute mon histoire est renversée | FONTENELLE | Didon, Straton. | renversé, ée | 
				
			| De cette prude à l'humeur noire, Au froid caquet, aux yeux bigots, Et de médisante mémoire | GRESSET | Ombr. | médisant, ante | 
				
			| L'un et l'autre, à mon sens, ont le cerveau troublé, Répondra, chez Fredoc, ce marquis sage et prude | BOILEAU | Sat. IV | prude | 
				
			| Qui se sent prude et précieuse, Pour toujours est en sûreté ; Et fût-elle peste et rieuse, Les rieurs sont de son côté | Mlle DE LA VIGNE | dans RICHELET, Dict. | peste | 
				
			| Dans un si noir chagrin leur sombre inquiétude Ne voit d'autre recours que le métier de prude | MOLIÈRE | Tart. I, 1 | recours | 
				
			| ....Ce marquis sage et prude, Et qui, sans cesse au jeu, dont il fait son étude, ....Voit sa vie ou sa mort sortir de son cornet | BOILEAU | Sat. IV | jeu | 
				
			| Dans l'âme, elle [une prude] est du monde, et ses soins tentent tout Pour accrocher quelqu'un, sans en venir à bout | MOLIÈRE | Mis. III, 3 | tenter [1] | 
				
			| C'est, dans son caractère, une espèce parfaite ; Un ambigu nouveau de prude et de coquette, Qui croit mettre les coeurs à contribution, Et qui veut épouser, c'est là sa passion | REGNARD | Joueur, I, 6 | épouser | 
				
			| Elle [une prude] fait des tableaux couvrir les nudités, Mais elle a de l'amour pour les réalités | MOLIÈRE | Mis. III, 5 | réalité | 
				
			| La première [la prude] cache des faibles sous de plausibles dehors ; la seconde [la femme sage] couvre un riche fond sous un air libre et naturel | LA BRUYÈRE | III | plausible | 
				
			| Lorsque c'est une espèce d'hommes que l'on peint, comme l'avare, le jaloux, l'hypocrite, la prude, la coquette, ce n'est plus un portrait, c'est un caractère ; et c'est là ce qui distingue la satire permise de la satire qui ne l'est pas | MARMONTEL | Oeuv. t. IX, p. 459 | portrait [2] | 
				
			| C'est que ma maîtresse chez vous, La liberté, se voit logée ; Cette liberté mitigée, à l'oeil ouvert, au front serein, à la démarche dégagée, N'étant ni prude ni catin | VOLTAIRE | Ép. XXX | mitigé, ée | 
				
			| L'exemple est admirable, et cette dame est bonne ! Il est vrai qu'elle vit en austère personne ; Mais l'âge dans son âme a mis ce zèle ardent, Et l'on sait qu'elle est prude à son corps défendant | MOLIÈRE | Tart. I, 1 | prude | 
				
			| Qu'il faut souffrir quand on veut être prude, Et que, sans craindre et sans affecter rien, Il vaudrait mieux être femme de bien ! | VOLTAIRE | Prude, III, 10 | prude | 
				
			| Un femme prude paye de maintien et de paroles ; une femme sage paye de conduite | LA BRUYÈRE | III | payer | 
				
			| Un femme prude paye de maintien et de paroles ; une femme sage paye de conduite | LA BRUYÈRE | III | prude | 
				
			| Si j'épouse une femme avare, elle ne me ruinera point ; si une joueuse, elle pourra m'enrichir ; si une savante, elle pourra m'instruire ; si une prude, elle ne sera point emportée ; si une emportée, elle exercera ma patience ; si une coquette, elle voudra me plaire ; si une galante, elle le sera peut-être jusqu'à m'aimer | LA BRUYÈRE | III | si [1] |