Une leçon démentie par l'exemple ne paraîtra jamais qu'une pédanterie ridicule |
GENLIS
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Théât. d'éduc. le Bal d'enfants, II, 1 |
leçon |
Caton, qui aimait par pédanterie les vieilles gens, s'attacha à Fabius |
FÉNELON
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t. XIX, p. 279 |
pédanterie |
Cicéron, il s'en tait, d'autant que l'on le crie Le pain quotidien de la pédanterie |
RÉGNIER
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Sat. X |
quotidien, ienne |
Le libraire Fauche.... pressentant l'obstacle que la pédanterie de vos ministraux peut mettre.... |
ROUSSEAU
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Lett. à du Peyrou, 29 nov. 1764 |
ministral, ale |
L'esprit du monde y vaut, sans flatterie, Tout le savoir obscur de la pédanterie |
MOLIÈRE
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Fem. sav. IV, 3 |
pédanterie |
La netteté de son esprit [du chancelier], l'agrément de ses manières, surtout son antipode de pédanterie plaisaient infiniment au roi |
SAINT-SIMON
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358, 227 |
antipode |
[Le marquis d'Acy] C'étoit un homme sans nulle pédanterie et fort rompu au grand monde |
SAINT-SIMON
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24, 29 |
rompu, ue |
On admira comment Molière avait pu jeter tant de comique sur un sujet qui paraissait fournir plus de pédanterie que d'agrément |
VOLTAIRE
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Vie de Molière. |
jeter |
Brulart avait beaucoup d'esprit et de savoir, mais l'un et l'autre fort désagréable par un air de hauteur, de transcendance, de pédanterie |
SAINT-SIMON
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369, 130 |
transcendance |
Le P. Berthier, professeur de physique, auquel, malgré quelque léger vernis de pédanterie, je m'étais attaché par un certain air de bonhomie que je lui trouvais |
ROUSSEAU
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Conf. x |
vernis |
Vous êtes bien maîtresse de mettre de la pédanterie dans vos phrases, de vous écouter en parlant |
GENLIS
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Adèle et Théod. t. III, lett. 23, p. 179, dans POUGENS. |
écouter |
S'il y a de la pédanterie à révérer avec superstition l'ancien usage, il y a de la puérilité à le braver avec affectation |
D'ALEMBERT
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Éloges, Régnier Desmarais. |
pédanterie |
Les défauts qu'on reproche d'ordinaire aux Allemands dans la conversation, la lenteur et la pédanterie, se remarquent infiniment moins dans les disciples de l'école moderne |
STAËL
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Allem. III, 8 |
pédanterie |
Le ton de la conversation y est [à Paris] coulant et naturel ; il n'est ni pesant ni frivole ; il est savant sans pédanterie, gai sans tumulte, poli sans affectation |
ROUSSEAU
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ib. II, 14 |
ton [2] |
L'habitude de voir presque toujours la lourdeur réunie à l'exactitude, de trouver à côté des décisions de la critique l'échafaudage insipide employé pour les former, a fait prendre celle de ne regarder comme exact que ce qui porte l'empreinte de la pédanterie |
CONDORCET
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Vie de Voltaire. |
lourdeur |
Le ton de la conversation y est [à Paris] savant sans pédanterie, gai sans tumulte, poli sans affectation, galant sans fadeur, badin sans équivoque |
ROUSSEAU
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Hél. II, 14 |
badin, ine |
Molière peut avoir contribué à leur ôter [aux médecins] leur pédanterie ; mais les moeurs du siècle, qui ont changé en tout, y ont contribué davantage ; l'esprit de raison s'est introduit dans toutes les sciences, et la politesse dans toutes les conditions |
VOLTAIRE
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Vie de Molière. |
introduire |