J'ai besoin d'un remède et non pas de censure |
MAIRET
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Solim. I, 2 |
censure |
C'est où il n'y a point de remède |
SÉVIGNÉ
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3 juill. 1680 |
où |
Les esprits où il n'y a point de remède |
SÉVIGNÉ
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42 |
où |
Un puissant remède |
CORNEILLE
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Nicom. II, 1 |
puissant, ante |
Il lui a proposé un petit remède anodin |
SÉVIGNÉ
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58 |
anodin, ine |
Qui n'a de remède Autre que d'obéir à la nécessité |
MALHERBE
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VI, 16 |
autre |
D'un mal si chagrinant je sais bien le remède |
HAUTEROCHE
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Crispin mus. I, 12 |
chagrinant, ante |
Dure à jamais le mal, s'il y faut ce remède ! |
CORNEILLE
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Hor. I, 3 |
durer |
Je n'y sais qu'un remède, encore est-il fâcheux |
CORNEILLE
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Rodog. IV, 3 |
encore |
Le remède est de s'hébéter, de ne point penser |
SÉVIGNÉ
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543 |
hébéter |
Et je sais de mes maux l'infaillible remède |
MOLIÈRE
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Tart. II, 3 |
infaillible |
Il ne faut pas se jouer à ce remède [la douche] |
SÉVIGNÉ
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21 sept. 1677 |
jouer |
C'est un mal où mes amis ne peuvent porter remède |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 6 |
où |
Ah ! je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède |
MOLIÈRE
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G. Dand. III, 15 |
quitter |
Le remède fut énergique, Et son homme ressuscita |
SCARRON
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Én. VII |
ressusciter |
Que le malade au sain présente le remède.... |
MOLIÈRE
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Dép. II, 8 |
sain, aine |
Dure à jamais le mal, s'il y faut ce remède! |
CORNEILLE
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Hor. I, 3 |
y [2] |
À nouvel accident trouvons nouveau remède |
ROTROU
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ib. IV, 5 |
accident |
Les esprits où il n'y a point de remède font bouillir le sang |
SÉVIGNÉ
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42 |
bouillir |
Il croit que son remède viendra à bout de tout |
SÉVIGNÉ
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412 |
bout [1] |
Celui qui méprise le remède, il touche de près à sa chute |
BOSSUET
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Rech. 2 |
celui |
Tout ce qu'il y a de plus à craindre dans nos maux, c'est la défiance du remède |
MASSILLON
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Car. Enf. prod. |
défiance |
Ce qui me désespère, c'est que je n'y vois point de remède ; car la comtesse m'évite |
MARIVAUX
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l'Heur. stratag. I, 3 |
éviter |
Mais puisque c'en est fait, le mal est sans remède |
CORNEILLE
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Cid, II, 1 |
fait, aite [1] |
Et que ce scorpion sur la plaie écrasé Fournisse le remède au mal qu'il a causé |
CORNEILLE
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Médée, V, 5 |
fournir |
Sire, un mal violent veut un remède extrême |
CHÉNIER M. J.
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Ch. IX, III, 2 |
mal, ale |
Hier, le remède de l'Anglais avait fait des merveilles |
SÉVIGNÉ
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413 |
merveille |
Tout est perdu, madame, à moins d'un prompt remède |
CORNEILLE
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Nicom. V, 4 |
moins |
Puisque la niche qu'il m'a faite est sans remède, n'en parlons plus |
GUEZ DE BALZAC
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Lett. à Conrart, 13 juill. 1653 |
niche [2] |
C'était un remède palliatif, et le mal restait toujours |
MONTESQUIEU
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Esp. XXXI, 11 |
palliatif, ive |
Peu de poitrines faibles résistent à la maladie et au remède [le mercure] |
VOLTAIRE
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l'H. aux 40 écus, convers. avec un chirurgien. |
poitrine |
On a fait refus de prendre le remède que j'avais prescrit |
MOLIÈRE
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ib. III, 6 |
prendre |
M. d'Ormesson n'a point découvert cela que lorsqu'il n'y a plus eu de remède |
SÉVIGNÉ
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11 déc. 1664 |
que [2] |
Quel remède essayer contre un mal qu'on ignore ? |
DELAVIGNE
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Paria, II, 6 |
remède |
Mais, puisque c'en est fait, le coup est sans remède |
CORNEILLE
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Cid, II, 1 |
remède |
Un remède si doux et si sage [un purgatif innocent] |
SÉVIGNÉ
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16 oct. 1680 |
sage |
Faibles soulagements d'un malheur sans remède |
CORNEILLE
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Poly. II, 1 |
soulagement |
Le seul remède à ses caprices [de la fortune], C'est de s'y tenir préparé |
ROUSSEAU J.-B.
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Odes, II, 4 |
tenir |
Il semble à l'âme que son mal est sans remède, tant elle en est possédée et accablée |
BOURDALOUE
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Pensées, t. II, p. 22 |
accablé, ée |
Piqué de ne pouvoir démêler le véritable apostème, ni son remède par conséquent |
SAINT-SIMON
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237, 156 |
apostème |