La faucille est le symbole des moissons, la balance est le symbole de la justice |
MARMONTEL
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ib. t. X, p. 237 |
symbole |
C'en était assez [l'admission du symbole des apôtres] pour démontrer la perpétuelle visibilité de l'Eglise, puisque ce qu'on croit dans le symbole est d'une éternelle et immuable vérité |
BOSSUET
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Var. XV, 82 |
visibilité |
[Serpent réchauffé] Symbole des ingrats ! |
LA FONTAINE
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Fabl. X, 2 |
symbole |
Lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est le symbole de la sagesse |
MOLIÈRE
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Pourceaug. I, 11 |
fronteau |
Son front nouveau tondu, symbole de candeur |
BOILEAU
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Lutr. I |
tondu, ue |
Ils dressèrent le symbole où la consubstantialité du Père et du Fils est établie |
BOSSUET
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Hist. I, 11 |
consubstantialité |
Il vient de toi ce cachet où le lierre Serpente en or, symbole ingénieux |
BÉRANGER
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Cachet. |
serpenter |
Tout symbole doit avoir un caractère propre et distinctif |
DIDEROT
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Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 32, dans POUGENS |
symbole |
L'enfant en essayant sa première parole Balbutie au berceau son sublime symbole [de Dieu] |
LAMARTINE
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Médit, I, 18 |
balbutier |
Le Sphinx est son emblème [d'Octave] et nous dit qu'il préfère Ce symbole du fourbe aux aigles de son père |
VOLTAIRE
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Triumv. II, 1 |
emblème |
Son front, nouveau tondu, symbole de candeur, Rougit en approchant d'une honnête pudeur |
BOILEAU
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Lutr. I |
front |
Chacune de ses faces [d'une idole] est un symbole de ses attributs relatifs à l'ordination et au gouvernement du monde |
DIDEROT
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Opin. des anc. philos. (Malabares). |
ordination |
Le symbole est un signe relatif à l'objet dont on veut réveiller l'idée |
MARMONTEL
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Oeuvr. t. VII, p. 181 |
symbole |
La mort ne l'a point changée ; cette éclatante blancheur [de son teint], symbole de son innocence et de la candeur de son âme.... |
BOSSUET
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Marie-Thér. |
blancheur |
Il fallait que l'initié parût ressusciter ; c'était le symbole du nouveau genre de vie qu'il devait embrasser |
VOLTAIRE
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Moeurs, Introd. |
initié, ée |
J'apportai un bouton de rose avec ses épines, comme le symbole de mes espérances mêlées de beaucoup de craintes |
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
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Chaum. ind. |
symbole |
Guillaume, enfant de choeur, prête sa main novice ; Son front nouveau tondu, symbole de candeur.... |
BOILEAU
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Lutr. I |
symbole |
J'appelle miracles typiques ceux qui sont évidemment le type, le symbole de quelque vérité morale |
VOLTAIRE
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Quest. mir. 1 |
typique |
On appelait symbole chez les Grecs les paroles, les signes auxquels les initiés aux mystères de Cérès, de Cybèle, de Mithra se reconnaissaient |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Credo |
symbole |
Le premier concile général, où 318 évêques qui représentaient toute l'Église.... dressèrent le symbole où la consubstantialité du Père et du Fils est établie |
BOSSUET
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Hist. I, 11 |
symbole |
On a bien voulu que, dans le service, les prêtres eussent des habits mystérieux, symbole de la pureté et des autres dispositions que demande le culte divin |
BOSSUET
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Var. VII, § 90 |
mystérieux, euse |
Cette éclatante blancheur, symbole de son innocence et de la candeur de son âme, n'a fait, pour ainsi parler, que passer au dedans, où nous la voyons rehaussée d'une lumière divine |
BOSSUET
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Mar.-Thér. |
rehaussé, ée |
Votre ministre [Jurieu] s'élève contre moi, sur ce que je dis : que ces peuples étaient sauvés sans qu'on imposât autre chose que le sommaire de la foi dans le Symbole des apôtres |
BOSSUET
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2e instr. past. 123 |
sommaire |
Sachez qu'en général le symbole est froid, et qu'on ne peut lui ôter ce froid insipide, mortel, que par la simplicité, la force, la sublimité de l'idée |
DIDEROT
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ib. p. 88 |
symbole |
Le symbole est indispensable dans l'emblème, et il ne l'est pas dans la médaille |
GENLIS
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Veillées du château t. I, p. 259 |
symbole |
Qu'on dise tout ce qu'on voudra du Symbole des Apôtres, ce sera toujours un fait véritable, qu'il est reçu et pratiqué par tout ce qui porte le nom de chrétien |
BOSSUET
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2e instr. past. 125 |
symbole |
Elle [Junon] tient de sa droite une grenade, symbole mystérieux qu'on n'explique point aux profanes ; de sa gauche, un sceptre surmonté d'un coucou, attribut singulier qui donne lieu à des contes puérils |
BARTHÉLEMY
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Anach. ch. 53 |
coucou |
âme de l'univers, Dieu, père, créateur, Sous tous ces noms divers je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole |
LAMARTINE
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Méd. I, 16 |
dieu |
Toi que j'ai recueilli sur sa bouche expirante Avec son dernier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d'une main mourante, Image de mon Dieu |
LAMARTINE
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Nouv. Médit. le Crucifix. |
recueillir |
Nous croyons, dit l'apôtre, et nous confessons l'amour que Dieu a pour nous ; c'est là toute la foi des chrétiens ; c'est la cause et l'abrégé de tout le symbole |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
foi |
Boule ronde surmontée d'une couronne, celle-ci d'une croix, symbole de la puissance souveraine, adoptée et portée avec cette signification par les empereurs romains depuis Caracalla, et par les empereurs de l'Orient et de l'Occident |
DE LABORDE
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Émaux, p. 331 |
globe |