Le roi vendit pour quatre cent mille francs de vaisselle d'or ; les plus grands seigneurs envoyèrent leur vaisselle d'argent à la Monnaie |
VOLTAIRE
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Louis XIV, 21 |
vaisselle |
La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs |
LA FONTAINE
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Fabl. II, 27 |
broc |
J'ai été des premières à envoyer ma vaisselle : vous y perdrez plus que moi |
MAINTENON
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Lett. au duc de Noailles, 9 juin 1709 |
premier, ière |
Ce bruit de la vaisselle [portée à la monnaie] fit un grand tintamarre à la cour |
SAINT-SIMON
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233, 106 |
tintamarre |
Le duc de Grammont et sa vilaine épousée encoffrèrent leur belle et magnifique vaisselle |
SAINT-SIMON
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232, 109 |
encoffrer |
Des dettes en quantité, des terres sujettes à la taille, de la vaisselle d'argent en gage |
SÉVIGNÉ
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17 juill. 1689 |
quantité |
Les branches du calebassier se chargent de fruits cucurbités dont on peut faire toute sorte de vaisselle |
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
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Harm. 6, Science des enfants |
cucurbité, ée |
Curius et Fabrice, ces grands capitaines qui vainquirent Pyrrhus, un roi si riche, n'avaient que de la vaisselle de terre |
BOSSUET
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Hist. III, 6 |
vaisselle |
Je laissai la première [femme] à Séville, occupée à fondre la vaisselle d'un petit marchand orfèvre |
LESAGE
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Gil Blas, VII, 7 |
vaisselle |
La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs, Les esclaves de bouche, et, pour dire en deux mots, L'attirail de la goinfrerie |
LA FONTAINE
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Fab. II, 20 |
attirail |
Un noble vénitien avait plus d'or dans son coffre et plus de vaisselle d'argent sur sa table, que l'empereur Maximilien surnommé Pochi Danari |
VOLTAIRE
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Dict. philos. Argent. |
noble |
Il faut que le linge soit blanc, la vaisselle bien écurée, les salles où l'on mange balayées régulièrement tous les jours après le repas |
ROLLIN
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Traité des Ét. liv. VI, 2e part. ch. I, art. 1 |
écuré, ée |
La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs, Les magasins de malvoisie, Les esclaves de bouche, et, pour dire en deux mots, L'attirail de la goinfrerie |
LA FONTAINE
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Fabl. II, 20 |
goinfrerie |
Mais est-il bien possible que ma soeur soit en Turquie ? disait-il. - Rien n'est si possible, reprit Cacambo, puisqu'elle écure la vaisselle chez un prince de Transylvanie |
VOLTAIRE
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Candide, 27 |
écurer |
La chose ainsi réglée, on composa trois lots ; En l'un les maisons de bouteille, Les buffets dressés sous la treille, La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs |
LA FONTAINE
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Fabl. II, 20 |
lot |
Les Suisses connaissaient si peu la valeur d'un si riche butin [sur le duc de Bourgogne, après la bataille de Granson], qu'ils prirent la vaisselle d'argent pour de l'étain, et la vendirent au plus vil prix |
DUCLOS
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Oeuv. t. III, p. 100 |
vaisselle |
Je reviens aux petites choses, des toilettes, des lits de camp, des services de vaisselle de vermeil doré et d'argent [dons de Louis XIV pour l'expédition de Jacques II en Irlande] |
SÉVIGNÉ
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525 |
camp |
De la belle vaisselle toute neuve, toute godronnée, au fruit |
SÉVIGNÉ
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595 |
godronné, ée |
Pour des nantissements qui valent bien leur prix, De la vieille vaisselle au poinçon de Paris, Des diamants usés et qu'on ne saurait vendre, Sans risquer mon honneur, je crois que j'en puis prendre |
REGNARD
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le Joueur, II, 14 |
nantissement |
Les empereurs Nerva, Trajan, Antonin, Marc-Aurèle, firent vendre les palais, la vaisselle d'or et d'argent, les meubles précieux et toutes les superfluités dont ils pouvaient se passer |
ROLLIN
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Traité des Ét. v, I, 3 |
superfluité |
Ce prince [Louis XI] laissa quatre cent mille écus d'or monnayé, soixante douze mille marcs d'argent en vaisselle, et pour plus de deux millions de meubles, que son fils dissipa bientôt par ses folles entreprises |
DUCLOS
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Oeuv. t. II, p. 312 |
monnayé, ée |
Dans le moyen âge, vaisselle répond à l'idée qu'on se faisait encore, il y a soixante ans, du mot argenterie, c'est-à-dire une partie assez considérable de la fortune, qui flattait la vanité en temps prospère, et, en toutes circonstances, grandes et petites, parait aux difficultés pécuniaires |
DE LABORDE
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Émaux, p. 531 |
vaisselle |
Anciennement, taille-douce était un terme d'orfévrerie, et signifiait la gravure au burin et en hachure sur les pièces de vaisselle ; ni Robert Étienne, en 1539, ni Jean Nicot, en 1606, n'ont admis cette expression ; Monet, en 1635, la prend encore dans le sens de travail d'orfévrerie, sans application à l'expression : tailler en taille-douce ; c'est dans le XVIIe siècle seulement qu'on distingua, dans le commerce des estampes, les épreuves de la gravure en taille-douce de celles que fournissent les travaux de la pointe sèche, les eaux-fortes et les tailles de bois en relief |
DE LABORDE
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Émaux, p. 510 |
taille |