L'autre broie en riant le vermillon des moines |
BOILEAU
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Lutr. II |
broyer |
Tu couvres.... les vastes campagnes.... de ton voile de safran et de vermillon |
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
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Harm. liv. I, Tableau général. |
safran [1] |
L'autre [Amour] broie en riant le vermillon des moines |
BOILEAU
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Lutr. II |
vermillon |
Ce vermillon nouveau qui colore ta joue, M'invite expressément à me licencier |
CORNEILLE
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Clit. V, 3 (1res édit. jusqu'à 1644). |
licencier |
On eût dit que ses joues [de Clodion] étaient peintes du vermillon de ces baies d'églantiers qui brillent au milieu des neiges |
CHATEAUBRIAND
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Mart. 202 |
baie [4] |
Le vermillon et les afféteries des derniers Grecs lui plaisent davantage [à César Scaliger] que la santé, que la force, que les grâces des anciens |
GUEZ DE BALZAC
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Dissert. critiques, 7 |
vermillon |
Elle rougit : chose que ne font guère Celles qui sont prêtresses de Vénus ; Le vermillon leur vient d'autre manière |
LA FONTAINE
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Courtis. amour. |
vermillon |
Qu'il paraît bien nourri ! quel vermillon ! quel teint ! Le printemps dans sa fleur sur son visage est peint |
BOILEAU
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Sat. X |
nourri, ie |
Qu'il paraît bien nourri ! quel vermillon ! quel teint ! |
BOILEAU
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ib. X |
teint [2] |
Les Péruviens travaillaient depuis longtemps aux mines de cinabre, sans savoir ce que c'était que le mercure ; ils n'en connaissaient que la mine dont ils faisaient du vermillon pour se peindre le corps ou faire des images |
BUFFON
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Min. t. v, p. 302 |
vermillon |
La cire pour les sceaux est jaune, rouge ou verte ; la première est naturelle ; l'autre est teinte, l'une avec du vert-de-gris, l'autre avec du vermillon |
GENLIS
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Maison rust. t. I, p. 397, dans POUGENS |
sceau |
À sa maigreur, à sa toux, au vermillon brûlant dont sa joue était colorée, je croyais reconnaître la même maladie dont mon père était mort |
MARMONTEL
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Mém. II |
vermillon |
Nos deux dames de France, bien engoncées, bien roides, bien massives, bien ignobles, bien maussades, bien plaquées de vermillon |
DIDEROT
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Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 154, dans POUGENS |
engoncé, ée |
L'air qui gémit du cri de l'horrible déesse [la Discorde], Va jusque dans Cîteaux réveiller la Mollesse ; C'est là qu'en un dortoir elle fait son séjour ; Les plaisirs nonchalants folâtrent à l'entour : L'un pétrit dans un coin l'embonpoint des chanoines ; L'autre broie en riant le vermillon des moines |
BOILEAU
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Lutr. II |
mollesse |