Gardez qu'une voyelle à courir trop hâtée Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée |
BOILEAU
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Art p. I |
garder |
Gardez qu'une voyelle à courir trop hâtée Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée |
BOILEAU
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Art p. I |
hâté, ée |
Gardez qu'une voyelle à courir trop hâtée Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée |
BOILEAU
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Art p. I |
heurter |
[En prononçant la voyelle u] vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue |
MOLIÈRE
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Bourg. gent. II, 6 |
moue |
Les nasales n'ayant point de caractères simples qui en soient les signes, on a eu recours à la combinaison d'une voyelle avec m ou n |
DUCLOS
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Oeuv. t. IX, p. 45 |
nasal, ale |
Le mouillé faible de l'l, exprimé par ce caractère y, et dont nous avons fait une voyelle, parce qu'il est consonne vocale, est la plus délicate de toutes ses articulations |
MARMONTEL
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Elém. litt. Oeuv. t. VIII, p. 38, dans POUGENS |
mouillé, ée |
Le caractère particulier à la langue française est l'équisyllabisme, toutes les fois que la voyelle n'est pas surmontée d'un accent circonflexe ou rendue douteuse par une syllabe féminine qui la suit |
LEGOARANT
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équisyllabisme |
Ci-gît maître Jobelin, Suppôt du pays latin.... Endoctriné de tout point Sur la virgule, le point, L'u voyelle et l'u consonne |
PIRON
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Épitaphe d'un grammairien. |
voyelle |
Seuls les Égyptiens, peuple éminemment philosophe, avaient conçu le principe simplificateur et fécond de l'alphabétisme, qui décompose la syllabe et en représente par des signes distincts la consonne et la voyelle |
FR. LENORMANT
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Manuel d'histoire anc. de l'Orient, t. III, p. 108, 4e édition. |
alphabétisme |
Épier si des vers la rime est brève ou longue, Ou bien si la voyelle, à l'autre s'unissant, Ne rend point à l'oreille un vers trop languissant |
RÉGNIER
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Satires, le Critique outré. |
languissant, ante |
Dans une syllabe composée de plusieurs consonnes qui semblent se presser autour d'une voyelle, sphinx, grecs, Cécrops, la réunion précipitée de toutes ces articulations en un temps syllabique rend l'action de l'organe pénible et confuse |
MARMONTEL
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Oeuvr. t. VIII, p. 33 |
syllabique |
[Poëtes qui ne s'occupent qu'à] Épier si des vers la rime est brève ou longue, Ou bien si la voyelle à l'autre s'unissant Ne rend point à l'oreille un vers trop languissant, Et laissent sur le vert le noble de l'ouvrage |
RÉGNIER
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Sat. IX |
vert, erte |
Ce sont [des accessions finales ou initiales des mots] des additions d'idées accessoires ou du moins des modifications importantes, qui, sans dénaturer la signification radicale du mot, l'affectent cependant assez, pour que, dans un grand nombre de cas, l'Ablaut [modification de la voyelle], le nuancement intérieur doive venir en aide aux agglutinations de lettres et de syllabes, pour reproduire plus fidèlement l'opération de l'esprit |
RÉGNIER
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Formation des mots dans la langue grecque, p. 25 |
nuancement |