épris, ise
part. passé (é-prî, pri-z') d'éprendre
- 1Qui est en feu. Des tisons bien épris.
- 2 Fig.
C'est ou d'elle ou du trône être ardemment épris Que vouloir ou l'aimer ou régner à ce prix
. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes]Épris de colère et d'amour
. [Rotrou, Antigone]....Les deux troupes, éprises D'ardent courroux, n'épargnaient nuls moyens
. [La Fontaine, Fables]Âme raisonnable, toi qui es née pour l'éternité et pour un objet éternel, tu deviens éprise et captive d'une fleur que le soleil dessèche
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Il y a des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu
. [La Bruyère, VI]Je vois qu'un fils perfide épris de vos beautés....
[Racine, Mithridate]Sans craindre ces vertus qu'ils admirent en vous, Dont j'ai vu Rome éprise et le sénat jaloux
. [Voltaire, Brutus]Épris de mille erreurs
. [Chénier M. J. Fénel. I, 2]On trouve épris pour.
Un esprit vrai doit être épris Pour des vérités éternelles
. [Voltaire, Poèmes et épîtres]Absolument. Amoureux.
Car enfin il vous hait ; son âme ailleurs éprise....
[Racine, Andromaque]Et toujours plus épris et toujours plus fidèle
. [Voltaire, Les Scythes]
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