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abattement

nm (a-ba-te-man)
  • 1Action d'abattre ; état de ce qui est abattu. Être dans l'abattement. Relever quelqu'un de l'abattement. Un douloureux abattement de coeur. L'abattement profond de son âme. L'abattement du désespoir. L'abattement du parti vaincu était extrême. Des langueurs et des abattements. Il ne supporte pas la chaleur ; elle le jette dans des abattements auxquels il ne peut résister. On a honte de sa faiblesse passée et de l'abattement où l'on est tombé. [Bourdaloue, Pens. t. II, p. 24] Pourquoi ces abattements et ces désolations où vous tombez ? [Bourdaloue, ib. p. 356] Et cet abattement que lui cause la peste. [Corneille, Oedipe] À cet abattement que vous laissez paraître, J'ai, s'il faut l'avouer, peine à vous reconnaître. [Lemerc. Fréd. et Br. I, 2] Sans tristesse, sans abattement. [Sévigné, 388] Il est des jours d'ennui, d'abattement extrême, Où l'homme le plus ferme est à charge à lui-même. [Ducis, Macbeth]
  • 2 Terme de médecine. L'abattement exprime une lésion fonctionnelle dont les conditions organiques nous échappent et qui a pour symptôme une diminution notable et soudaine des phénomènes vitaux dépendant de l'action nerveuse, du mouvement, des sensations, de l'entendement, des affections, des instincts.
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