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adopter

vt (a-do-pté)
  • 1Choisir quelqu'un pour fils ou pour fille et lui en donner les droits civils, en remplissant certaines formalités légales. Jamais, sans ses avis, Claude, qu'il gouvernait, n'eût adopté mon fils. [Racine, Britannicus] Toutes les fois, tyran, qu'on se laisse adopter. [Corneille, Héraclius, empereur d'Orient]
  • 2 Par extension, prendre un enfant et le traiter comme sien. Hélas ! ce Juif jadis m'adopta pour sa fille. [Racine, Esther] Mais mon coeur, plus prudent, l'adopta par vengeance. [Créb. Atr. I, 3] Je t'adopte pour fils, adopte ma vengeance. [Ducis, Roméo et Juliette]
  • 3En général, se porter vers, s'attacher à. Adopter un parti. Adopter un plan, un genre de travail. Adoptant l'opinion de cet auteur. Le peuple adopta la loi proposée. Jusque-là on n'avait adopté de l'antiquité que des erreurs. L'Amérique à genoux adoptera nos moeurs. [Voltaire, Alzire, ou Les américains] N'a-t-il pas adopté Nos climats et nos moeurs et notre liberté ? [Ducis, Abufar ou La Famille arabe] Il apprend mon dessein, l'adopte, l'autorise. [Delavigne, Les vêpres siciliennes]
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