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allure

nf (a-lu-r')
  • 1Façon de marcher. Ralentir son allure. On reconnaît certaines gens à leur allure. Il était guindé dans toutes ses allures. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]

    Il se dit du cheval. Les trois allures naturelles du cheval sont le pas, le trot et le galop.

    Par extension, en parlant du soleil : Tu dois ta flamme à tout le monde ; Et ton allure vagabonde.... [Malherbe, II, 3]

  • 2 Fig. Marche habituelle des choses. La monarchie avait son allure par des ressorts qu'il fallait toujours remonter. [Montesquieu, L'esprit des lois] L'intolérance, front levé, Reprendra son allure. [Béranger, Mission.]

    Tournure que prend une affaire. Cela prend une mauvaise allure.

  • 3Conduite d'une personne dans une affaire. Son allure n'est pas franche. Je me défie des allures des gens paresseux. [Sévigné, 302]
  • 4Ce jeune homme a des allures, il a quelque commerce secret de galanterie. Cette locution a vieilli.
  • 5 En termes de marine, direction de la route d'un bâtiment par rapport à celle du vent ; disposition de voilure appropriée à cette route.
  • 6 En termes de chasse, distance de l'empreinte des pieds de devant à celle des pieds de derrière. Allures du cerf, les endroits par où il passe.
  • 7 En termes de mineur, état d'un filon dans la roche ou dans le terrain qu'il traverse.
  • 8 En termes d'usine, allure d'un feu ou d'un fourneau, sa manière de se comporter dans les opérations métallurgiques.
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