L'intolérance, front levé, Reprendra son allure |
BÉRANGER
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Mission. |
allure |
Tu dois ta flamme à tout le monde ; Et ton allure vagabonde.... |
MALHERBE
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II, 3 |
allure |
La monarchie avait son allure par des ressorts qu'il fallait toujours remonter |
MONTESQUIEU
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Esp. XXX, 4 |
allure |
La monarchie avait son allure par des ressorts qu'il fallait toujours remonter |
MONTESQUIEU
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Esp XXX, 4 |
remonter |
Sans relâcher en rien son allure ordinaire, Pour chose que le monde en veuille condamner |
CORNEILLE
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Imit. III, 28 |
pour [1] |
Quelque mal de coeur que me causât le balancement de la voiture et cette allure à reculons, j'en souffris l'incommodité |
MARMONTEL
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Mém. II |
reculons (à) |
Un gros homme, d'une taille au-dessous de la médiocre, d'une allure assez pesante, avec une mine de grondeur |
MARIVAUX
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Pays. parv. 4e part. |
grondeur, euse |
Grâce à cette allure si chaude, il s'échappe de l'avant-creuset, à l'époque des coulées, une fumée extrêmement dense |
GRUNER
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Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXXXII, p. 560 |
avant-creuset |
Leur allure [des tapirs] est brusque, et, sans chercher à offenser, ils heurtent rudement tout ce qui se rencontre devant eux |
BUFFON
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Quadrup. t. X, p. 5 |
heurter |
Mme de la Fayette arriva avant-hier de Chantilly en litière ; c'est une belle allure ; mais son côté ne peut souffrir le carrosse |
SÉVIGNÉ
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8 juill. 1676 |
litière |
Rosine : C'est par pure amitié tout ce que je fais. - Figaro : Cela parle de soi ; tudieu ! l'amour a bien une autre allure |
BEAUMARCHAIS
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Barb. de Sév. II, 2 |
parler [1] |
Il [l'âne] ne peut fournir qu'une petite carrière, pendant un petit espace de temps, et, quelque allure qu'il prenne, si on le presse, il est bientôt rendu |
BUFFON
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Quadrup. t. I, p. 156 |
rendu, ue |
La modestie est aussi requise au langage d'un homme d'honneur comme en son allure ; la somme des sommes, c'est que je veux que tu sois lent à parler |
MALHERBE
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Lexique, éd. L. Lalanne. |
somme [1] |
Qui enchaîne comme fait un service.. [Soleil] Tu dois ta flamme à tout le monde ; Et ton allure vagabonde, Comme une servile action Qui dépend d'une autre puissance.... |
MALHERBE
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II, 4 |
servile |
Elle [une dame à qui Fontenelle parlait du mouvement de la terre] me fit répondre qu'elle était déjà tout accoutumée à cette allure de la terre, et qu'elle avait passé la nuit aussi tranquillement qu'aurait pu faire Copernic lui-même |
FONTENELLE
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Mond. 2e soir. |
tranquillement |
L'auteur a compris sous la dénomination générale d'ïambes toute satire d'un sentiment amer et d'un mouvement lyrique ; cependant ce titre n'appartient réellement qu'aux vers satiriques composés à l'instar de ceux d'André Chénier ; le mètre employé par ce grand poëte n'est pas précisément l'ïambe des anciens, mais quelque chose qui en rappelle l'allure franche et rapide : c'est le vers de douze syllabes, suivi d'un vers de huit, avec croisement de rimes ; cette combinaison n'était pas inconnue à la poésie française, l'élégie s'en était souvent servie, mais en forme de stances ; c'est ainsi que Gilbert a exhalé ses dernières plaintes |
BARBIER
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ïambes. |
ïambe |