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approbation

nf (a-pro-ba-sion ; en poésie, de cinq syllabes)
  • 1Agrément, consentement. Donner son approbation à un projet. Avec votre approbation. La loi fut revêtue de l'approbation du sénat.
  • 2Jugement ou témoignage favorable. Ce discours eut l'approbation générale. Signes nombreux d'approbation. Approbation bruyante. Ils recherchèrent l'approbation des Égyptiens. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] L'approbation des hommes est quelque chose de forcé, et qui ne demande qu'à finir. [Fontenelle, Tournefort.] L'injustice des hommes, toujours portés à ne donner leur approbation qu'aux succès. [Fontenelle, Chazelles.] Il est vrai que j'ai l'avantage de ne me point faire d'ennemis, et que tous mes ouvrages ont l'approbation des savants. [Molière, L'impromptu de Versailles]
  • 3Autorisation donnée par un censeur pour l'impression et la publication d'un livre. Avec approbation et privilége du roi. Imprimée sans approbation ni privilége. [Pascal, Les provinciales] La Sorbonne n'a pas voulu donner son approbation à mon livre. [Bossuet, Rép. Exp.] Il était naturel de penser qu'Albani, devenu pape, ferait au moins contre les approbations données à Quesnel ce qu'on avait fait contre les approbations données à Sfondrate. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]
  • 4 En termes de théologie, pouvoir qu'un évêque donne à un prêtre de prêcher et de confesser dans son diocèse.

SYNONYME

APPROBATION, SUFFRAGE. Celui qui donne son approbation à un homme, à une action, à un livre, fait quelque chose d'aussi favorable au fond, mais de moins éclatant dans la forme que celui qui donne son suffrage. L'approbation peut être tacite, le suffrage est manifeste.

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