arrangé, ée
part. passé. (a-ran-jé, jée)
- 1Mis dans un ordre convenable. Tout est ici très bien arrangé.
Il ne se passe, à l'intérieur des animaux, rien de suivi, rien d'ordonné, puisqu'ils n'expriment rien par des signes combinés et arrangés
. [Buffon, De l'homme.]Familièrement et par ironie, qui est dans un mauvais état. Vous voilà bien arrangé ! Voilà des habits bien arrangés !
- 2Apprêté, affecté. Cet homme a toujours un air arrangé.
Ceux qui veulent faire les articles trop arrangés et trop formels
. [Bossuet, Lett. abb. 84] - 3Réparé. Une montre arrangée par l'horloger.
- 4Rangé, en parlant des hommes.
Vervins était riche, arrangé, et ne fut jamais marié
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Un père de famille, un homme arrangé
. [Buffon, Exp. sur les Végét. 2e mém.]On dit maintenant rangé en ce sens.
- 5Terminé à l'amiable, accommodé. Duel arrangé par des amis communs. Le différend ayant été arrangé. Les deux adversaires arrangés après bien des pourparlers.
- 6Convenu. Une partie arrangée pour le lendemain.
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