arène
nf (a-rê-n')	 
- 1Sable, gravier. Les brûlantes arènes de la Libye. [En Égypte] Des nopals épineux couvrent une petite partie de l'arène sans bornes . [Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne]J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, En un pré plein de fleurs lentement se promène . [Boileau, L'art poétique]
- 2Dans un amphithéâtre, la partie sablée pour les jeux et les combats. Je le poussai avec tant de violence, que ses reins plièrent ; il tomba sur l'arène et m'entraîna sur lui . [Fénelon, Télémaque]On ne descendit plus sur l'arène pour se former, mais pour se corrompre . [Montesquieu, L'esprit des lois]Le jeune inconnu, touché du péril d'un si brave prince, se jette dans l'arène, plus prompt que l'éclair . [Voltaire, La princesse de Babylone]Descendre dans l'arène, accepter un défi ; et, au figuré, s'engager dans une dispute, dans une controverse. Fig. Notre pays fut l'arène de la guerre civile. Si l'État désorganisé ne présente aux Français que l'arène famélique et sanglante de l'anarchie.... [Mirabeau, Collection complète des travaux de M. Mirabeau l'aîné]De quel droit viens-tu dans l'arène Juger sans avoir combattu ? [Hugo, Odes et ballades]Qu'ils inondent nos bords, qu'ils changent cette terre En une arène ouverte où renaisse la guerre . [Delavigne, Le paria]
- 3Espèce de sable argileux ayant la propriété de former, par son mélange avec la chaux grasse, un mortier hydraulique.
- 4 nf pl. Anciens amphithéâtres romains. Les arènes de Nîmes, d'Arles. Je m'ennuie au forum ; je m'ennuie aux arènes . [Hugo, Odes et ballades]
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