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assaillir

vt (a-sa-llir, ll mouillées, et non a-sayir), j'assaille, nous assaillons ; j'assaillis, nous assaillîmes ; j'assaillirai ; j'assaillirais ; assaille, assaillons ; que j'assaille, que nous assaillions ; que j'assaillisse, que nous assaillissions ; assaillant ; assailli
  • 1Se jeter sur pour attaquer. Assaillir les ennemis dans leurs retranchements. Si on avait assailli un Romain, on ne payait que la moitié de la composition. [Montesquieu, L'esprit des lois] Un moine noir a par dévotion Saisi le tout quand j'assaillis Marthon. [Voltaire, Ce qui pl. aux dames.]
  • 2Fondre sur. L'orage nous assaillit au sortir de la ville. Pendant cela le mauvais temps l'assaille De toutes parts. [La Fontaine, Orais.]
  • 3 Fig. S'il ne se fût mis en tête d'assaillir son coeur. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Toujours nous assaillons sa tête De quelque nouvelle tempête. [Malherbe, II, 3] C'est le doute que j'ai qu'un malheur ne m'assaille. [Malherbe, V, 4]

SYNONYME

ASSAILLIR, ATTAQUER. Assaillir, venant de salire, sauter, indique quelque chose de brusque et d'imprévu qui n'est pas dans attaquer.

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