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brocher

vt (bro-ché)
  • 1Passer, en tissant, des fils sur le fond uni d'une étoffe, pour y former des dessins. Brocher une étoffe d'or et d'argent.

    En termes de blason, brochant sur le tout, se dit des pièces qui, brochées sur d'autres, passent d'un côté de l'écu à l'autre. Il porte d'azur au lion d'or, à la fasce de gueules brochant sur le tout.

    Fig. Brochant sur le tout, en outre, de plus, comme complément. Il a mal parlé de vous, et, brochant sur le tout, il vous a desservi auprès du ministre.

  • 2Coudre ensemble les feuilles d'un livre préalablement pliées, puis y mettre une couverture de papier.
  • 3 Familièrement, faire sans soin, ou, simplement, faire à la hâte. Cet écolier broche ses devoirs. J'ai broché un sous-seing comme j'ai pu ; il fallait bien signer quelque chose. [Courier, Lettres de France et d'Italie] Et qui vous dit, mes divins anges, que je brochais un drame ? [Voltaire, Correspondance]
  • 4 Terme de maréchal. Enfoncer à coups de brochoir les clous à travers les trous du fer et la corne, pour fixer le fer du cheval et du boeuf.

    Enfiler les épingles dans les anneaux qui en forment les têtes.

    Terme de boucherie. Pratiquer des trous dans la peau du boeuf assommé, afin de le souffler.

    Terme de couvreur. Brocher la tuile, la passer entre les lattes pour que le couvreur l'ait sous la main.

  • 5Donner un léger binage à la vigne.
  • 6 vi Pousser, en parlant d'un arbre nouvellement planté. Cet arbre commence à brocher. Peu usité.
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