consolateur, trice
nm et nf (kon-so-la-teur, tri-s')
- 1Celui, celle qui console. Eh ! messieurs, laissez-moi mourir,... et finissez vos pleurs.
Point du tout ; les consolateurs De ce triste devoir tout au long s'acquittèrent
. [La Fontaine, Fables]De mes douleurs noble consolatrice
. [Campenon, l'Enf. prod. ch. IV]J'y trouve un consolateur Plus affligé que moi-même
. [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]Le consolateur le plus tendre paraît un indifférent qui déplaît ; nous voudrions que tout ce qui nous approche prît le sentiment qui nous possède
. [Fontenelle, Bonh.]Nous n'avons d'espérance qu'en ma consolatrice ; nous devions tout à la chaleur qu'elle met dans ses bons offices
. [Voltaire, Correspondance] - 2 Adj. Un espoir consolateur.
Ceux qui dans leurs tourments me baignent de leurs larmes et cherchent un Dieu consolateur
. [Voltaire, Memmius, VI]Tes soins consolateurs charmèrent mes ennuis
. [Chénier M. J. Gracques, I, 4]Les arts consolateurs vont embellir nos villes
. [Chénier M. J. ib. I, 2]Et quand la mort viendra frapper votre jeunesse Vous chercherez partout des yeux consolateurs
. [Chénier M. J. ib. V, 3]Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice ; Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir
. [Musset, Poésies nouv. Souvenir.]L'Esprit consolateur, ou, simplement, le Consolateur, le Saint-Esprit.
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