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consonnance

nf (kon-so-nan-s')
  • 1Pour les anciens, rapport de certains sons, calculé d'après la longueur des cordes ou d'après les poids qui les tendaient, assez simple pour flatter l'esprit. Les consonnances étaient l'octave dans le rapport de 2 à 1, la quarte dans celui de 4 à 3, et la quinte dans celui de 3 à 2.
  • 2Chez les modernes, sons qui, entendus ensemble, sont agréables à l'oreille. La tierce, la quinte sont des consonnances. Consonnances parfaites, celles qui ne peuvent pas être altérées sans cesser d'être consonnantes, telles sont l'octave et la quinte ; consonnances imparfaites, celles qui peuvent être majeures ou mineures, par conséquent altérées d'un demi-ton, et qui restent consonnantes sous ces deux formes, comme la tierce et la sixte. Les Grecs n'ont reconnu pour consonnances que celles que nous appelons consonnances parfaites. [Rousseau, Examen de deux princ. sur la mus.]

    Fig. L'aube [du prêtre] offre de douces consonnances avec les idées religieuses. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]

  • 3 Terme de grammaire. Terminaison de deux ou plusieurs mots par les mêmes sons. Éviter les consonnances. Dans nos vers on a fait une loi d'éviter la consonnance de deux hémistiches ; la même règle doit s'observer dans les repos des périodes. [Marmontel, Éléments de littérature]

REMARQUE

Pourquoi l'Académie écrit-elle consonnance avec deux n, et dissonance avec une seule n ?

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