dénonciateur, trice
nm et nf (dé-non-si-a-teur, tris)	 
- 1Celui, celle qui dénonce, qui accuse. Voici un grand crime dont Tubéron s'est rendu dénonciateur . [D'ablanc. Trad. de Cicéron, dans RICHELET]Les deux dénonciateurs des templiers périrent misérablement : l'un fut pendu pour ses crimes, et l'autre fut assassiné par ses ennemis . [Mézerai, dans RICHELET]D'Alembert vous croit l'ennemi des gens de lettres et l'ami de Séguier, leur dénonciateur ; voilà pourquoi il ne vous aime pas . [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]Ce terme est d'ordinaire pris en mauvaise part. 
- 2 Terme de droit criminel. Celui qui fait connaître un crime à la justice. Il demanda à un des procureurs de son siége, comment il se fallait prendre pour faire un procès à un sorcier ; on lui dit qu'il fallait avoir premièrement quelque dénonciateur . [Furetière, Roman bourg. liv. II, p. 253]Il y a plus d'un an que nous nous sommes rendus dénonciateurs contre le livre de l'Apologie ; nous l'avons combattu par divers écrits, comme un livre détestable et qui renversait toute la doctrine de l'Évangile . [Pascal, 8e factum des curés de Paris.]
- 3 Adj. Tel est le morceau qui a allumé la bile dénonciatrice de M. de.... [Linguet, Journ. pol. et litt. t. IX, p. 227]
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4à Jersey, nom de deux officiers de justice, qui sont subordonnés au vicomte (voir VICOMTE au Supplément), et qui exercent à peu près les mêmes fonctions.
Commis-dénonciateurs, fonctionnaires nommés par les dénonciateurs, et qui exercent les fonctions de dénonciateurs auprès des tribunaux inférieurs créés à Jersey en 1852 (la cour pour le recouvrement de dettes n'excédant pas dix livres sterling, et la cour pour la répression des délits).
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