distingué, ée
part. passé. (di-stin-ghé, ghée)
- 1Qui n'est pas confondu. Ces jumeaux à peine distingués l'un de l'autre par leurs parents. Les divers sens d'un mot distingués avec sagacité.
La consécration et la manducation sont des actions distinguées
. [Bossuet, Euch. 2] - 2Reconnu par quelqu'un des sens. Les traits du voleur distingués à la clarté de la lune. Les émanations du lièvre distinguées par le nez du chien.
- 3Qui reçoit des marques de distinction.
Ils furent fort distingués à la cour
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Elle eut l'honneur d'être distinguée par Tambonneau
. [Hamilton, ib. 9] - 4Qui porte le caractère de la distinction, de l'éminence, en parlant des personnes. Un personnage distingué. Des savants distingués.
Il me suffit de vous faire souvenir qu'il se distingua dans une compagnie si distinguée
. [Fléchier, Oraisons funèbres]Si la personne doit être distinguée [dans la tragédie], sa douleur doit être commune, c'est-à-dire d'une nature à être sentie de tous
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]En parlant des choses. Naissance distinguée. Estime distinguée.
Je lui dis tout bas que je ne voulais point de linge si distingué
. [Marivaux, La vie de Marianne]Il faut convenir que ce temps a bien changé [l'infériorité de la chirurgie], s'il faut en juger par les marques distinguées de protection dont Sa Majesté les honore
. [Diderot, Lett. s. la chirurgie.]On termine souvent une lettre en disant : je suis avec une considération très distinguée votre très humble et très obéissant serviteur.
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