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diverti, ie

part. passé (di-vèr-ti, tie) de divertir
  • 1Tourné d'un autre côté, distrait. Une douleur si forte et si peu divertie. [Malherbe, V, 16] Je l'écoutais avec une attention si peu divertie, qu'il ne m'échappait pas un seul mot de ce qu'il disait. [Guez de Balzac, Ariste, ou De la cour] Alors la puissance du royaume n'était point divertie ailleurs ; toutes nos forces furent jointes ensemble pour cet effet [le siége d'Amiens], et toute la France se trouva devant une place. [Voiture, Lettres] Si l'homme était heureux, il le serait d'autant plus qu'il serait moins diverti, comme les saints et Dieu. [Pascal, Pensées] .... Hé quoi ! toujours ma flamme divertie ! [Molière, Les fâcheux]
  • 2Amusé, récréé. Diverti par le spectacle.
  • 3Dilapidé par malversation. De l'argent diverti. Les levées se trouvaient retardées, les deniers divertis ou mal appliqués ; on fatiguait mal à propos le soldat. [Anquet. Lig. III, 364] L'un vient secrètement implorer mes avis Sur les fonds d'une caisse un peu trop divertis. [Poisson, Procureur arbitre, sc. 2]
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