décousu, ue
part. passé (dé-kou-zu, zue) de découdre
- 1Dont la couture a été défaite. Habit décousu.
- 2 Fig. Qui est sans suite, sans liaison. Style décousu. Paroles décousues. Propos décousus.
On me reprochera d'être décousu
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]Il ne nous reste [de la philosophie éléatique] que des lambeaux si décousus qu'on n'en peut former aucun ensemble systématique
. [Diderot, Opinions des anciens philosophes]Certains rêves où tout est si décousu, si peu suivi, si peu ordonné
. [Buffon, Morceaux choisis, p. 74]On voyait l'empreinte de l'esprit un peu décousu et de l'imagination souvent gigantesque de Dupleix
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]En vain l'écho léger.... A porté jusqu'à moi quelques lambeaux de vers, Quelques sons décousus de tes brillants concerts
. [Lamartine, Ép. à C. Delav.]Substantivement. Rien n'égale le décousu de son style.
- 3 Terme de chasse. Chien décousu, chien blessé d'un coup d'andouiller de cerf ou de défense de sanglier.
- 4 Terme de haras. Animaux décousus, animaux dont les différentes parties ne sont pas régulièrement proportionnées entre elles.
La tête du cheval est dite décousue lorsqu'un sillon trop profond, marquant l'attache à l'encolure, semble la détacher du reste du corps.
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