défalquer
vt (dé-fal-ké)
- 1Retrancher d'une somme, d'une quantité.
On réduisit Madame à toucher de l'électeur palatin 300000 écus romains, en défalquant même ce qu'elle pouvait avoir déjà reçu de ce prince
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]L'impôt qu'il n'a pu défalquer sur le prix de la vente
. [Rousseau, Écon. 3]À mesure que l'on prend des points [au jeu d'osselets], on en défalque autant sur la partie de l'adversaire
. [Chateaubriand, Voyage en Amérique] - 2 Terme de fonderie. Rabattre l'humidité.
- 3Se défalquer, vpron Être défalqué. Cela se défalquera quand nous réglerons le compte.
REMARQUE
Au XVIIe siècle, défalquer était un mot mal reçu : " Défalquer, pour dire rabattre ou déduire en matière de compte, est un mot italien qui est barbare parmi nous, " VAUGEL. Nouv. rem. p. 82, dans POUGENS.
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DÉFALQUER. - HIST. XIVe s. Ajoutez : De laquelle somme fault deffalquer XXX livres par an pour la fondacion d'une messe perpetuelle (1384)
. [Varin, Archives administr. de la ville de Reims, t. III, p. 584]
XVe s. Maistre Nicolle Ballue.... deffalqué du roole de la dite chambre [des comptes] et mis hors d'icelle sans cause
. Procès-verbaux du conseil de régence de Charles VIII, p. 154]
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