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délaissement

nm (dé-lê-se-man)
  • 1Action de mettre en abandon ; résultat de cette action. Lui dont la main invisible prépare la nourriture aux petits corbeaux mêmes qui l'invoquent dans leur délaissement. [Massillon, Car. Aumône.] Voilà les délaissements que Marie avait éprouvés sur la terre. [Massillon, Myst. Assompt.] Dans un délaissement total et de la part du ciel et de la part des hommes. [Bourdaloue, Exhort. sur la prière de J. C.] Le délaissement [de la part du maréchal de Saxe] où tombait ma Zaïre [une actrice qui jouait le rôle de Zaïre] nous accabla tous les deux de douleur. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]

    Il se dit aussi des choses qu'on délaisse. On regarde ordinairement cette sorte de délaissement des sciences comme une conséquence des invasions des barbares ; mais il est évidemment très antérieur ; il se manifesta, dès les premiers siècles du christianisme, par l'état de langueur où tomba le musée d'Alexandrie. [A. Comte, Consid. phil. sur les sciences et les savants, dans Politique posit. t. IV, append. p. 179]

  • 2 Terme de jurisprudence. Abandonnement d'une chose.

    Délaissement par hypothèque, abandon, par le tiers détenteur, d'un immeuble hypothéqué pour éviter des poursuites.

    Terme de droit maritime. Acte par lequel l'assuré dénonce la perte à l'assureur et lui abandonne la chose assurée avec sommation de payer la somme due à raison de l'assurance.

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DÉLAISSEMENT. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Et est fais cils dis delaissemens, ou transpors.... (1344). [Varin, Arch. administr. de la ville de Reims, t. II, 2e part. p. 1015]

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