dévouement, ou comme quelques-uns écrivent, dit l'académie, dévoûment
- 1Action de dévouer. Le dévouement de la fille de Jephté.
Ne m'aimeriez-vous donc pas assez pour trouver du bonheur dans ma tendresse, dans le dévouement de tous mes instants ?
[Staël, Corinne, ou l'Italie]Action de se dévouer. Le dévouement des Spartiates qui se firent tuer aux Thermopyles.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements
. [La Fontaine, Fables]Ils n'ont point laissé sans punition ce crime solitaire au milieu de mille dévouements d'une tendresse sublime
. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812] - 2 Par extension, disposition à servir quelqu'un, avec une abnégation personnelle. Acte de dévouement. Un dévouement sans bornes. Son dévouement pour sa famille.
Et de mon dévouement vous me payez le prix
. [Briffaut, Ninus, V, 7]Agréez, recevez l'assurance de mon dévouement, une des formules de salutation, par lesquelles on clôt une lettre.
Disposition à servir l'humanité, la société, à se sacrifier pour elle. La doctrine du dévouement.
REMARQUE
L'Académie n'a pas de règle fixe pour écrire les substantifs venant des verbes en ouer : écrivant dénoûment sans écrire dénouement ; secoûment sans écrire secouement ; et, en sens inverse, ébrouement, échouement, etc. sans ébroûment, échoûment, etc. Au reste les deux orthographes sont bonnes.
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