enchanté, ée
part. passé. (an-chan-té, tée)
- 1Fait par enchantement. Les jardins enchantés d'Armide.
Mais le mien [art], quoique moindre, a pleine autorité De vous faire sortir d'un séjour enchanté
. [Corneille, La toison d'or] - 2Ensorcelé.
Votre valeur enfin naguère si vantée Dans de folles amours languit comme enchantée
. [Rotrou, Venceslas]Non que, par les yeux seuls lâchement enchantée
. [Racine, Phèdre] - 3Ravi, satisfait. Enchantée de sa nouvelle acquisition.
Quelque flatteur espoir qui vous tienne enchantés
. [Malherbe, v, 8]Mais des lois des chrétiens mon esprit enchanté Vit chez eux ou du moins crut voir la vérité
. [Voltaire, Alzire, ou Les américains]De ces grands souvenirs votre coeur enchanté
. [Chénier M. J. Tib. IV, 2] - 4Très agréable. Lieu enchanté.
Adam y serait arrivé [au but] par des chemins enchantés
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]Ô terre, ô mer, ô nuit, que vous avez de charmes ! Miroir éblouissant d'éternelle beauté, Pourquoi mes yeux se voilent-ils de larmes Devant ce spectacle enchanté ?
[Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]
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