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ennuyé, ée

part. passé. (an-nui-ié, iée, an prononcé comme dans antérieur)
  • 1Contrarié, fatigué. Ennuyé de supplices, Ayant puni les chefs il pardonne aux complices. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] Ennuyé de ce que je suis, je voudrais toujours être ce que je ne suis pas. [Bourdaloue, Sur la récomp. des saints, 1er avent, p. 26] Ennuyés de vivre dans un pays si inculte, et poussés par leur férocité naturelle, ils descendirent jusqu'aux environs de la Vistule. [Fléchier, Histoire de Théodose le Grand]
  • 2Qui éprouve l'ennui, le vide de l'âme. Les oisifs sont toujours ennuyés d'eux-mêmes. J'épargne aux yeux d'autrui l'objet fastidieux D'homme ennuyé partout et partout ennuyeux. [Gresset, Sidnei, II, 2] Si l'homme ennuyeux déplaît tant, L'homme ennuyé prétendrait-il à plaire ? [Delille, La conversation] L'homme ennuyé n'est jamais qu'ennuyeux. [Delille, ib.]

    Substantivement. Un ennuyé. Les ennuyés.

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