entamé, ée
part. passé. (an-ta-mé, mée)
- 1Dont le premier morceau a été coupé. Un pain entamé.
D'une peau d'ours non entamée Sa large échine était armée
. [Scarron, Virgile travesti]Se dit aussi d'une coupure, d'une gerçure. Il a un doigt tout entamé.
- 2Qui a subi des pertes.
Son empire entamé de toutes parts
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Fig. à quoi on a porté atteinte.
Réputation entamée
. [Mme de Caylus, Souvenirs, p. 17, dans POUGENS]Dès ce moment il dut entrevoir la perte de son crédit ; car, dès que la confiance est entamée, elle est bientôt détruite
. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis] - 3Commencé, mis en train. Une affaire entamée.
Quand j'aurai l'agrément du roi pour l'échange entamé de toutes mes terres d'Espagne contre des biens dans ce pays
. [Beaumarchais, La mère coupable, ou L'autre Tartuffe]
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