envenimé, ée
part. passé (an-ve-ni-mé, mée)	 d'envenimer
- 1Infecté de poison. Une flèche envenimée.Par extension. Ce vent de nos déserts, terrible, envenimé, Moins brûlant que l'amour dans mes sens allumé . [Ducis, Abufar ou La Famille arabe]Fig. .... Si j'eusse avec moi porté dans ta maison, D'un astre envenimé l'invincible poison . [Corneille, La mort de Pompée]D'un oeil envenimé Marcelle vous regarde . [Corneille, Théodore et Héraclius]Ils ne connaissent pas quel trait envenimé Est caché dans ce coeur trop noble et trop charmé . [Voltaire, Tancrède]
- 2Qui a empiré comme par un venin. Une plaie envenimée.Fig. Ce mal envenimé résiste à la raison . [Tristan, La Marianne]
- 3Qui est plein de venin, de malveillance. Cet écrit si envenimé qu'il a fait contre l'Évangile . [Bossuet, Nol. I]Les confessions de foi, quelque envenimées qu'elles fussent contre le pape . [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes]
- 4Qui a été irrité comme par un venin. Amour, tu perdis Troie ! et c'est de toi que vint Cette querelle envenimée . [La Fontaine, Fables]Et que reproche aux Juifs sa haine envenimée ? [Racine, Esther]
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