examen
- 1Action d'examiner.
L'officier auquel le roi renvoya l'examen de notre affaire
. [Fénelon, Télémaque]Toute la vie du chrétien doit être un examen et une censure continuelle et secrète de ses actions, de ses désirs, de ses pensées
. [Massillon, Car. Conf.]Je me borne à l'examen de quelques questions qui me paraissent les plus importantes
. [Condillac, Études hist. part. I, ch. 8]Il y a, dans le septième tome de Paméla, un examen très judicieux de l'Andromaque de Racine, par lequel on voit que cette pièce ne va pas mieux à son but prétendu que toutes les autres
. [Rousseau, Correspondance]D'un sévère examen je ne crains pas la suite
. [Chénier M. J. Oedipe roi, III, 2]Terme ecclésiastique. Examen de conscience, préparation à la confession.
Elle [Anne d'Autriche] redouble ses dévotions toujours assidues ; elle apporte de nouveaux soins à l'examen de sa conscience toujours rigoureux
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Ceux [livres d'heures] dans lesquels les examens de conscience sont un peu détaillés
. [Genlis, Ad. et Théod. t. II, lett. 7, p. 111, dans POUGENS]Faire son examen de conscience, examiner attentivement sa propre conduite.
De bonne foi du moins il fait son examen
. [Collin D'harleville, Chât. en Esp. II, 3]Terme de philosophie. Le libre examen, le droit naturel de n'accepter comme vrai que ce qu'admet la raison ou l'expérience ; et, plus particulièrement, indépendance d'opinion qui fait repousser le joug de l'autorité en matière de foi et examiner les dogmes traditionnels d'après sa propre raison. Un homme d'examen. Esprit d'examen.
- 2Épreuve orale ou écrite que subit un candidat pour être admis à tel ou tel grade. Subir un examen. Passer son examen, ses examens.
- 3 Par extension, sorte d'interrogatoire qu'on fait subir à quelqu'un sur certains faits. Examen d'un accusé.
Partie de la procédure publique, en matière criminelle, qui comprend les interrogatoires et l'exposition des charges.
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