exclamation
nf (èk-skla-ma-sion ; en vers, de cinq syllabes)
- 1Cri subit de joie, d'admiration, de surprise, d'indignation, etc.
Il fit des exclamations douloureuses
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Quelquefois le langage des sentiments est rapide ; c'est une exclamation qui tient lieu d'une phrase entière
. [Condillac, Art d'écr. II, 12]Tant de bouches ne parlent presque que par exclamation
. [Montesquieu, Lettres persanes]Dès qu'il fut seul avec ses officiers les plus dévoués, toutes ses émotions [à la nouvelle de la conspiration de Malet] éclatèrent à la fois par des exclamations d'étonnement, d'humiliation et de colère
. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812] - 2 Terme de grammaire. Point d'exclamation, point ainsi figuré !
- 3Figure de rhétorique, qui consiste à se livrer tout à coup dans le discours aux élans impétueux de la passion.
L'exclamation : c'est ainsi que saint Paul, après avoir parlé de ses faiblesses, s'écrie : Malheureux que je suis ! qui me délivrera de ce corps mortel ?
[Dumarsais, Oeuvres, t. v, p. 285]
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EXCLAMATION. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Comme aucunes exclamations et criées fussent en le [la] dite vile d'Abbevile d'aucunes personnes [contre le maire]...
Recueil des monuments inédits de l'hist. du tiers état, t. IV, p. 85]
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