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faciende

nf (fa-si-an-d')
  • Terme vieilli. Cabale, intrigue. Ligurio, qui de la faciende Et du complot avait toujours été. [La Fontaine, Mandrag.] Cavoie allait souvent dîner avec bonne compagnie, et la plupart gens de faciende et de manége. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Fénelon ne pouvait me connaître que par autrui ; et, à la façon dont j'étais avec les deux ducs, et à ce que je voyais librement de cette faciende à Vaucresson, il ne lui pouvait être revenu rien qui lui inspirât cette frayeur. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

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- REM. Voici un emploi moderne de ce mot vieilli : Les gens de lettres me paraissent ce qu'il y avait de mieux à prendre [pour la reconstitution de l'Académie française] ; et, entre nous, je m'applaudis de n'y pas voir des gens de la faciende d'Auteuil, dont on nous menaçait fort, Lett. de l'historien Gaillard à Morellet [4 juill. 1800], dans CH. NISARD, Mém. et corresp. hist. et litt.

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