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fomenter

vt (fo-man-té)
  • 1 Terme de médecine. Faire des fomentations sur une partie malade. On fomente le ventre dans la péritonite.
  • 2En mauvaise part, entretenir, en parlant d'une substance dont l'application est nuisible. Ce remède fomente le mal au lieu de le guérir.
  • 3 Fig. Donner de la chaleur comme fait une fomentation, entretenir, exciter. Il faut, pour bien fomenter ce raccommodement, que vous demeuriez dans mon logis avec votre mari. [Hauteroche, Le Cocher supposé] Ils fomentent la guerre en demandant la paix. [Racan, Psaume XXXIV] Mais, avec cette mort, un trésor supposé.... Fomentent dans mon âme un soupçon légitime. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] Il ne trouve pas de meilleur moyen que de fomenter les factions. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Les bienfaits de Dieu méconnus ne servent qu'à nous aveugler, qu'à nous endurcir, qu'à fomenter notre impénitence. [Bourdaloue, Purific. de la Vierge, myst. t. II, p. 218] Il y aura toujours des barbares et des fourbes qui fomenteront l'intolérance ; mais ils ne l'avoueront pas, et c'est avoir gagné beaucoup. [Voltaire, Dictionnaire philosophique] Les passions aveugles que l'âme, ce principe de la connaissance, ne peut ni produire, ni fomenter. [Buffon, Nature des anim.] De nouveaux troubles ne seront-ils pas habilement fomentés pour justifier cette même procédure qui.... ? [Mirabeau, Collection complète des travaux de M. Mirabeau l'aîné]
  • 4Se fomenter, vpron Être fomenté, entretenu. Une dangereuse et libertine critique se fomentait parmi nous ; quelques auteurs catholiques s'en laissaient infecter. [Bossuet, dans le Dict. de DOCHEZ.]
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