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frisure

nf (fri-zu-r')
  • 1Façon de friser. Si peu que l'esprit des femmes s'élevât au-dessus de la préoccupation des modes, elles auraient bientôt un grand mépris pour leurs frisures. [Fénelon, t. XVII, p. 85] On voyait cet officier général de soixante ans, assis sur un tronc d'arbre couvert de neige, s'occuper avec une imperturbable gaieté, dès que le jour revenait, des détails de sa toilette ; au milieu de cet ouragan, il faisait parer sa tête d'une frisure élégante et poudrée avec soin, se jouant ainsi de tous les malheurs et de tous les éléments déchaînés qui l'assiégeaient. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]

    Par extension. Ces deux oiseaux ne diffèrent entre eux que par la frisure des plumes. [Buffon, Oiseaux]

    Fig. L'amour de la nouveauté avait amené dans le style la frisure, la découpure ; nous voulons dire les jeux de mots, les antithèses, les allusions, le style sautillant, Mém. de Trévoux, dans le Dict. de DOCHEZ, au mot style.

  • 2Chevelure frisée. Le vent a dérangé sa frisure. Je suis savant, je m'en pique, Et tout le monde le sait ; Je vis de métaphysique, De légumes et de lait ; J'ai reçu de la nature Une figure à bonbon : Ajoutez-y ma frisure, Et je suis monsieur Neigeon. [La Harpe, Corresp. lett. 86]
  • 3Façon donnée au poil de certaines étoffes de laine, draps, ratines, où l'on forme le poil frisé en petits grains.
  • 4Fil d'or ou d'argent qu'on emploie dans certaines broderies.
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