Voir les citations avec "froidement"

froidement

adv. (froi-de-man)
  • 1De manière à sentir le froid. Être logé, vêtu froidement.
  • 2 Fig. D'une manière froide, sans chaleur, sans émotion. Il écoute froidement les injures. Le stoïcien regarde froidement la mort. Elle a voulu sourire, et m'a dit froidement.... [Corneille, Sophonisbe] Il conte brièvement, mais froidement ; il ne se fait point écouter, il ne fait point rire. [La Bruyère, VI] Porus répondit froidement qu'il l'irait recevoir sur sa frontière, mais que ce serait les armes à la main. [Rollin, Histoire ancienne] ....Ces flammes secrètes Que ne sentit jamais Boileau l'imitateur Dans ses tristes beautés si froidement parfaites. [Voltaire, Correspondance] Mais honte soit au coeur Qui n'offre froidement que des voeux au malheur ! [Chénier M. J. Gracques, II, 3]
  • 3D'une manière froide, avec réserve, sans encourager. Vous louez les oeuvres d'autrui froidement. [Gombaut, Ép. liv. I, dans RICHELET] M. le nonce en a parlé froidement. [Bossuet, Lett. quiét. 73] Piper lui demanda s'il n'y avait rien de nouveau : Non, dit le général froidement, et passa outre pour aller donner ses ordres. [Voltaire, Hist. Charles XII, 4] La veille de son départ [de Bernin], on lui porta trois mille louis avec un brevet de douze mille livres de pension, il reçut le tout assez froidement. [Saint-foix, Ess. Paris, Oeuv. t. III, p. 192, dans POUGENS]

+

FROIDEMENT. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Qu'il [le roi d'Angleterre] feist tant au duc de Brabant qu'il s'aprestast, et froidement toutes fois il s'aprestoit. [J. le Bel, Vrayes Chroniques, t. I, p. 138]

  • rechercher